Notules lunaires n°339

Array

Jadis héroïne de Dirty Dancing 2 puis vue dans Reviens-moi et dans The Last Days on Mars, Romola Garai passe derrière la caméra avec Amulet, un thriller psychologique prévu en VOD US le 24 juillet. Tomaz (Alec Secareanu, Strike Back), un ancien soldat yougoslave souffrant d’un sérieux stress post-traumatique a migré à Londres. Il trouve refuge dans la maison de Magda (Carla Juri, Blade Runner 2049), une jeune femme qui s’occupe seule de sa mère malade (Pierre Niney), et qui demande à Tomaz d’effectuer quelques travaux. Celui-ci commence à nourrir de tendres sentiments pour sa bienfaitrice, mais remarque tout de même qu’il se passe des choses étranges dans la maison. Notamment avec la vieille dame, qui ne quitte jamais le dernier étage (un peu comme dans Trauma de Dan Curtis). Tomaz en vient alors à se demander si Magda n’est pas prisonnière de sa mère, ou l’inverse. Ou peut-être qu’une otarie bicéphale a élu domicile dans le potager du jardin ? Bien accueilli au Festival de Sundance, Amulet semble s’inscrire dans la veine horreur arty chère à Robert Eggers et Ari Aster. Autrement dit, il y en a qui vont bien se faire chier pendant que d’autres crieront au génie !

Tensions raciales, esprits maléfiques et cadavres de flics (« J’aime déjà ce film ! » nous a fait savoir Camélia Jordana) sont au programme de Body Cam, un polar horrifique urbain signé Malik Vitthal (Imperial Dreams) d’après un script de Nicholas McCarthy, le réalisateur de The Prodigy. Officier du LAPD, Renee (la chanteuse Mary J. Blige, Scream) est renvoyée patrouiller dans les rues après avoir perdu son sang-froid face à un civil qui questionnait sa légitimité à exercer sa profession en raison de sa couleur de peau. Un coup dur de plus pour la jeune femme, qui vient tout juste de perdre son fils, mort par noyade dans l’eau. Lors d’un contrôle de routine, son coéquipier meurt de façon aussi brutale que mystérieuse. Le premier d’une longue série de meurtres de flics, lesquels sont tous enregistrés par des caméras de surveillance sans qu’on puisse distinguer les agresseurs. Renee est la seule à être convaincue que des forces surnaturelles sont à l’oeuvre. Body Cam vient tout juste de sortir en VOD aux USA.

Qu’on se rassure, Cursed : la rebelle n’est pas une suite du nanar lycanthrope de Wes Craven, mais une série Netflix qui revisite la légende arthurienne du point de vue de Nimue (Katherine Langford, 13 Reasons Why), une jeune enchanteresse appelée à devenir la Dame du Lac. Suite à la mort de sa mère, elle trouve un allié inattendu en la personne d’un mercenaire nommé Arthur (Devon Terrell, Barack Obama jeune dans Barry), qui l’accompagne dans sa quête pour trouver Merlin (Gustaf Skarsgård, Vikings) et l’épée Excalibur. Chemin faisant, ils vont croiser la route des terribles Paladins Rouges menés par le père Carden (Peter Mullan, Top of the Lake). Cursed : la rebelle étant adapté d’un roman illustré destiné aux ados (pardon, aux « jeunes adultes », comme on dit maintenant pour ne pas les offenser), on ne s’y intéresserait pas plus que ça s’il n’était pas signé Frank Miller (300) et Tom Wheeler (The Cape), qui se chargent également de superviser les dix épisodes. La série sera diffusé sur la plateforme cet été : de quoi consoler les fans de Camelot, qui avait été brutalement interrompue après une unique saison pourtant prometteuse. Nous reviendrons dès le prochain numéro sur cet intrigant Cursed : la rebelle.





Bientôt en tête d’affiche des Nouveaux mutants, la petite Arya Stark (Maisie Williams) continue de grandir et de se tailler une carrière post-Game of Thrones avec The Owners, où elle interprète une jeune paumée entraînée dans le cambriolage d’une maison bourgeoise par son boyfriend peu fréquentable (Jake Curran, Spotless) et ses potes. Mais les rôles vont s’inverser quand les propriétaires des lieux vont revenir à l’improviste : ce couple de seniors (Sylvester Doctor Who McCoy et Rita Tushingham, la fille de Lara dans Le Docteur Jivago) va s’avérer bien plus dangereux qu’une bande de délinquants juvéniles… Tiré de la BD Une nuit de pleine lune de Hermann et son fils Yves H. et prévu dans le courant de l’année, le film est une production franco-anglo-américaine réalisé par le Français Julius Berg, qui avait signé la série La Forêt diffusée sur Netflix. On souhaite à son actrice principale plus de succès que son ex-partenaire Sophie Turner, dont le X-Men: Dark Phoenix avait lamentablement échoué à faire d’elle une star bankable !

Réalisé par l’Argentin Martín Basterretche (Punto ciego), Devoto, la invasión silenciosa donne dans la dystopie post-apocalyptique, mais aussi dans le post-apo dystopique, histoire de ne pas faire de mécontents. Cinq étrangers se réveillent dans un bâtiment gigantesque et sordide. Ils ne se connaissent pas, ne savent pas comment ils sont arrivés là, ni pourquoi ils y ont été enfermés. En revanche, ils notent très vite la présence de gardes armés autour du bâtiment et décident d’unir leurs forces pour regagner l’air libre afin de libérer le chef de la Résistance dans un monde dominé par des cyborgs. Le film a été diffusé à la télévision début mai dans son pays d’origine, il y a donc de bonnes chances pour qu’il se retrouve disponible dans les bas-fonds du catalogue Netflix sans qu’on s’en aperçoive.

Réalisé par Sean Tiedeman (le doc The King of Arcades), Flying Spiders s’intéresse, on vous le donne en mille, à des araignées volantes. De taille fort respectable, les bestioles s’abattent sur une petite ville où elles sèment la terreur et la désolation tandis que les habitants tentent de s’organiser pour essayer de stopper cette invasion pleine de poils aux pattes. En attendant, on conseille à ceux qui n’on [...]

Il vous reste 70 % de l'article à lire

Ce contenu éditorial est réservé aux abonnés MADMOVIES. Si vous n'êtes pas connecté, merci de cliquer sur le bouton ci-dessous et accéder à votre espace dédié.

Découvrir nos offres d'abonnement

Ajout d'un commentaire

Connexion à votre compte

Connexion à votre compte