Notules lunaires n°334

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Basée sur le court-métrage du même nom, The Birch est une série produite par Crypt TV (créée par Eli Roth) et Blumhouse (créé par qui vous savez) diffusée sur Facebook Watch. On y voit des lycéens invoquer un monstre femelle venu de la forêt pour les protéger de ceux qui les harcèlent à l’école ou en dehors des cours, le tout étalé sur quinze épisodes de quinze minutes chacun. Les histoires des trois protagonistes (une orpheline solitaire, un dealer au grand coeur et une jeune mère obligée de faire passer sa fille pour sa soeur) sont entrecroisées avec les interventions de la créature des bois, dont la protection n’est cependant pas gratuite puisque ceux qui font appel à elle ressentent la même souffrance physique que les victimes. Ce qui fait de The Birch une sitcom torture porn écolo destinée aux réseaux sociaux, mixture semble-t-il pas très au point à en juger par les premières réactions des Internautes qui l’ont regardée sur leur téléphone debout dans le métro en répondant à des textos et en surveillant leur station avant de rédiger une chronique de la chose sur Insta avec des fautes d’orthographe genre « sa fé pa tré peure » et une photo de leurs narines.



Alors qu’ils effectuent une mission sur une station spatiale dans l’espace, quatre astronautes perdent tout contact avec la Terre avant de la voir exploser sous leurs yeux écarquillés de terreur stupéfaite. Piégés dans le vide sidéral, ils réalisent qu’ils sont les seuls survivants de l’espèce humaine. Une situation un poil stressante qui va tous les précipiter dans la folie… Kate Walsh (13 Reasons Why), Miranda Cosgrove (The Intruders), Omar Epps (Dracula 2001) et Jorja Fox (Les Experts) sont entassés dans 3022, huis clos cosmique mis en boîte par John Suits (The Scribbler, Pandemic) et prévu en VOD US le 22 novembre. À signaler qu’on retrouve également au casting Angus Macfadyen, dont le seul rôle marquant fut celui de Robert the Bruce dans Braveheart il y a 24 ans et qui, après avoir vainement tenté une percée dans les genres les plus divers, a décidé en désespoir de cause de réaliser cette année un biopic sur Robert the Bruce intitulé Robert the Bruce où il interprète Robert the Bruce. Bonne chance, Bob.



Mélanger des personnages, des lieux et des thèmes inspirés de l’oeuvre de Stephen King, tel est le but que s’est fixé la série Castle Rock, et la saison 2 semble aller dans ce sens de manière encore plus frontale puisque l’héroïne en sera Annie Wilkes, qui séquestrait son auteur favori dans Misery (Lizzy Caplan de Cloverfield succède à Kathy Bates). On la retrouve ici en compagnie de sa fille adolescente, fuyant les autorités et en proie à de sérieux troubles mentaux. À tel point que la gamine commence à émettre de sérieuses réserves sur la façon dont sa mère l’élève et à se demander pourquoi elles ne cessent de déménager à travers le pays. C’est alors qu’elles arrivent à Castle Rock et qu’elles font la connaissance du clan Merrill (déjà croisé dans Stand by Me et Le Bazaar de l’épouvante), tandis que d’étranges choses se trament dans la ville toute proche de Jerusalem’s Lot… Tim Robbins est également au générique de cette nouvelle saison toujours produite par J.J. Abrams et diffusée sur Hulu depuis le 23 octobre.



Après avoir redonné vie à Sharon Tate chez Tarantino, Margot Robbie retrouve le rôle de Cindy Laup… euh, de Harley Quinn (qu’elle avait tenu dans Suicide Squad) pour son spin-off Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn, qui sera donc le huitième film du DCEU. Un opus encore plus « woke » que Captain Marvel, puisqu’il compte des filles absolument partout : au scénario (Christina Bumblebee Hodson), à la mise en scène (Cathy Yan, révélée à Sundance l’an dernier par la comédie Dead Pigs), à la production (Margot Robbie encore) et bien entendu au casting, puisqu’après s’être séparée du Joker, Harley Quinn tente de sauver les fesses de Cassandra Cain (Ella Jay Basco), une mystérieuse jeune fille qui a volé un diamant à un super-vilain (Ewan McGregor en Black Mask). Et pour ce faire, elle recrute les super-héroïnes Black Canary (Jurnee Smollett-Bell de Friday Night Lights), Huntress (Mary Elizabeth Winstead de Gemini Man) et Renee Montoya (Rosie Perez alias Perdita Durango). Reste que bon, DC a quand même dû faire appel à un homme pour les reshoots (Chad Stahelski, le réalisateur des John Wick) et n’a donc pas été foutu de respecter son concept jusqu’au bout alors qu’il suffisait de passer un coup de fil à Josée Dayan, créatrice de la plus burnée des super-héroïnes françaises, j’ai nommé le capitaine Marleau. En attendant de voir Corinne Masiero en Pingouine, Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn sortira chez nous le 19 février prochain.



Les histoires de sectes, on adore : c’est pour ça qu’on élira Midsommar meilleur film de l’année dans notre top 2019 (à moins qu’on ne choisisse La Vérité si je mens ! Les débuts) et qu’on se penche aujourd’hui sur Dementer, la nouvelle bande horrifique indé de Chad Crawford Kinkle (Jug Face, qui s’intéressait déjà à un sujet similaire). Katie Groshong, qui jouait une lesbienne non créditée dans Randonneurs amateurs, interprète ici une jeune femme échappée d’une secte qui trouve un travail dans une institution où elle s’occupe d’adultes plus ou moins handicapés. Encore très secouée (elle dort dans sa voiture, se lave peu et ne fait caca que le mardi), elle commence à peine à s’adapter à sa nouvelle vie quand elle fait la connaissance d’une patiente trisomique qui va l’obliger à [...]

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