Notules lunaires n°333

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Ce n’est un secret pour personne, Anthony Perkins était un peu timbré. Rien d’étonnant donc à ce que son fils Oz Perkins, passé à la mise en scène après avoir joué Norman Bates petit dans le génial Psychose II, fasse des films un peu spéciaux, fascinants selon les uns et très très chiants selon les autres (dans le genre épouvante arty qui avance pas vite, February et I Am the Pretty Thing That Lives in the House se posent là). Son nouveau projet risque encore de diviser, puisqu’il s’attaque cette fois à un conte des frères Grimm avec Gretel & Hansel, où une adolescente (Sophia Lillis, Ça) et son jeune frère, perdus dans les bois, croisent la route d’une terrifiante sorcière qui dévore les enfants (Alice Krige, La Nuit déchirée). Les premières images du film, prévu le 31 janvier 2020 aux USA, annoncent une espèce de cauchemar éveillé, quelque part entre The Witch et Le Village. Rien à voir, donc, avec Hansel & Gretel: Witch Hunters, et c’est tant mieux !



Après Glenn « Kane » Jacobs dans See No Evil, c’est au tour de Quinton « Rampage » Jackson de rejoindre le clan des sportifs passant du ring au slasher dans A Psycho’s Path, que réalise Rocky Costanzo (Ditch Party). Prévu en VOD US le 15 novembre, le film se passe dans les années 60 et fait du champion de MMA un serial killer venu décimer la population d’une petite ville du désert californien. Le chef de la police locale (Pierre Niney) et ses adjoints vont tenter de le neutraliser dans une atmosphère qu’on nous promet plus proche du film noir que des slashers traditionnels. Drôle d’idée de situer un film influencé par Shaft en plein désert, tout de même.



Après Arrow, The Flash, Supergirl et Legends of Tomorrow, c’est au tour de Batwoman de rejoindre l’Arrowverse avec une nouvelle série DC diffusée sur CW depuis le 6 octobre. Trois ans après la mystérieuse disparition de Batman, Gotham a replongé dans le crime et la corruption. Menée par Jacob Kane (Dougray Scott, Mission : impossible 2), une armée privée tente de protéger la ville. Des années plus tôt, la femme et la fille aînée de Kane ont été les victimes collatérales de la criminalité et il a décidé d’envoyer sa fille cadette Kate loin de la ville pour la mettre à l’abri. Après avoir suivi des études dans une école militaire et tout appris des techniques de survie, la jeune femme revient à Gotham contre l’avis de son père quand elle apprend qu’il est menacé par un gang qui a kidnappé Sophie Moore (Meagan Tandy, Piranha 3DD), le meilleur élément de l’armée de Jacob, qui se trouve aussi être le premier amour de Kate. Elle va marcher sur les traces de son cousin Bruce Wayne en devenant la vigilante de Gotham pour affronter Alice (Rachel Skarsten, Les Anges de la nuit), une psychopathe aussi séduisante que malfaisante. On le sait, la « particularité » de Batwoman est d’être est lesbienne. Seulement voilà : choisie pour endosser son costume, l’actrice Ruby Rose (Orange Is the New Black, John Wick 2, En eaux troubles) a subi les foudres des fans du comic-book, qui l’ont jugée « pas assez gay » (alors qu’elle ne couche qu’avec des filles, allez comprendre) tout en lui reprochant de ne pas être juive comme le personnage (et de ne pas être très douée pour la comédie, mais c’est une autre histoire). N’empêche, c’est vrai, quoi : les Batman de Joel Schumacher n’étaient pas assez gays non plus !



Paramount ayant décide de refourguer le film après l’avoir vu (ouille), c’est donc le 18 octobre et sur Netflix qu’on découvrira Eli, un thriller horrifique médical réalisé par Ciarán Foy, qui nous avait favorablement impressionnés avec Citadel avant de méchamment se vautrer avec Sinister 2. Atteint d’une maladie rare, un jeune garçon (Charlie Shotwell, The Nightingale) se rend compte que l’établissement où il est soigné n’a rien d’une clinique au sens où on l’entend généralement, et que le traitement expérimental que lui administre son médecin (Lili Taylor, Leatherface) lui donne de terrifiants cauchemars. Sadie Sink (Stranger Things) et Max Martini (13 Hours, le meilleur Michael Bay) complètent le casting, mais surtout, surtout, il y a Kelly Reilly, qui vaut à elle seule le prix de l’abonnement à Netflix.



Écrit et réalisé par Justin Dec, Countdown a pour héroïne une jeune infirmière qui a eu la mauvaise idée de télécharger une application capable de prédire le jour de sa mort... et qui découvre qu’il ne lui reste plus que 72 heures à vivre. Hantée par une présence mystérieuse, elle va tenter de trouver le moyen de sauver ses fesses pour éviter de recevoir la notification fatale. Bon, le pitch n’a rien de révolutionnaire (on pense notamment au Clan de la caverne des ours), mais si ça peut donner quelque chose dans le genre de Destination finale ou Happy Birthdead, on est preneur ! Elizabeth Lail (Once Upon a Time) et Anne Winters (13 Reasons Why) se partagent la tête d’affiche, et le film sortira dans nos salles le 13 novembre via Metropolitan. Oui oui, vous avez bien lu, ça sort au cinéma, pas en VOD !



Diffusée en France au début des années 90 dans l’émission Les Minikeums, la série Fais-moi peur ! revient l’espace de trois épisodes à partir du 11 octobre sur Nickelodeon sous son titre original, Are You Afraid of the Dark?. Le principe reste le même : un groupe de gosses qui s&rsq [...]

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