Notules lunaires n°329

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Alors que Lorraine Warren vient de rejoindre feu son mari Ed dans l’au-delà, le couple de charlat… euh, d’enquêteurs du paranormal sera une fois de plus mis à l’honneur dans Annabelle 3 – la maison du mal, suite pas franchement attendue des aventures de la poupée maudite (qu’on verra peut-être se faire sodomiser par Chucky dans un futur épisode, qui sait). Bizarrement comparé par son producteur James Wan à La Nuit au musée (si c’est aussi terrifiant, ça promet), ce troisième opus se déroulera chez les Warren (Vera Farmiga et Patrick Wilson rempilent), et plus exactement dans la pièce où ils entreposent leur musée des horreurs. Rangée au milieu de tout ce capharnaüm, Annabelle a tôt fait de réveiller les esprits maléfiques qui hantent les lieux, lesquels prennent pour cibles Judy (Mckenna Grace, The Haunting of Hill House), la fille d’Ed et Lorraine, mais aussi les deux bimbos qui la babysittent. Scénariste de l’original mais aussi de Ça et La Nonne, Gary Dauberman fait pour l’occasion ses débuts derrière la caméra. Sortie française prévue le 10 juillet, soit le même jour que Anna, la poupée russe de Luc Besson. On parie qu’il l’a fait exprès en espérant que les gens se trompent de salle ?



Treize ans après le film d’animation de SF en noir et blanc Renaissance, Christian Volckman revient à l’imaginaire avec The Room, une production franco-belge qui a reçu un très bon accueil au BIFFF le mois dernier (ce qui ne veut pas dire grand-chose compte tenu du bordel lors des projections). Kate (Olga Kurylenko) et Matt (Kevin Janssens, Revenge), un couple de citadins, emménagent en pleine cambrousse dans une maison qui a sérieusement besoin d’être retapée : l’installation électrique est vétuste et réclame des travaux. Ils se rendent compte que des circuits de branchement complexes mènent à une pièce qui possède le pouvoir d’exaucer tous les souhaits, du moment qu’ils ne concernent que des possessions matérielles. Leur vie devient un conte de fées baignant dans le luxe, jusqu’au jour où ils décident de demander ce que la nature leur a toujours refusé : un enfant. Mais le prix à payer va les plonger en plein cauchemar. C’est vrai quoi, faire des gosses, ça oblige à aller voir des dessins animés hystériques et des documentaires animaliers, et ça c’est juste pas possible.



Adapté du roman de Shirley Jackson Nous avons toujours vécu au château, We Have Always Lived in the Castle s’intéresse à Merricat Blackwood (Taissa Farmiga, La Nonne), une jeune fille qui habite le domaine familial en compagnie de sa soeur Constance (Alexandra « Boobs » Daddario) et son oncle Julian (Crispin « McFly » Glover) depuis que les autres membres de la famille ont été empoisonnés à l’arsenic. Accusée de les avoir tués, Constance a finalement été innocentée et Merricat la protège tant bien que mal de l’hostilité des villageois. Mais l’arrivée de leur cousin Charles (le « Soldat de l’Hiver » Sebastian Stan), dont l’emprise sur Constance ne va cesser de s’affirmer, va mettre les soeurs en grave danger et menacer un terrible secret qu’elles ont gardé pour elles. Produit par Michael Douglas et réalisé par Stacie Passon (Breathe), le film sera disponible en VOD US le 17 mai.



Réalisé par Dan Berk et Robert Olsen (The Stakelander, autrement dit Stake Land II), Villains est une comédie d’horreur bien noire qui mélange home invasion et survival : deux cambrioleurs amateurs (Bill « Pennywise » Skarsgård et Maika Monroe, l’héroïne de It Follows) qui n’ont pas vu Don’t Breathe s’introduisent dans une maison de banlieue pour la dévaliser sans se douter qu’elle est occupée par un couple de sadiques (Kyra Sedgwick et Jeffrey Donovan) prêts à tout pour protéger leurs secrets et les empêcher de ressortir. Présenté en mars au SXSW, le film a trouvé preneur et ne devrait pas tarder à être distribué aux USA.



Tout juste sorti en VOD US, I Trapped the Devil, premier long indé signé Josh Lobo, peut se vanter d’avoir un titre qui ne ment pas sur la marchandise : Steve (Scott Poythress, The Signal), un gars un peu parano, pense avoir capturé le Diable et l’avoir enfermé dans sa cave. Venu chez lui à l’improviste avec sa femme Karen (Susan Burke, 666 Road) pour les fêtes de Noël, son frère Matt (AJ Bowen, You’re Next) se rend compte qu’il y a effectivement un homme séquestré au sous-sol, mais doute fort qu’il s’agisse de Satan. Reste une question : Steve est-il vraiment fou, son otage est-il vraiment le Mal incarné, ou a-t-il kidnappé Alexandre Poncet pour l’obliger à rédiger cinq hors-séries en une semaine, dont un sur Michael Bay ? C’est alors que Karen décide de libérer le captif sans demander l’avis de personne… Bon, je vous raconte pas la suite, parce que si ça se trouve, vous l’avez déjà vu en le téléchargeant illégalement, bande d’insoumis !



Diffusé sur Netflix à partir du 24 mai, The Perfection met en vedette Allison Williams (Get Out) dans le rôle de Charlotte, une violoncelliste prodige qui voit d’un mauvais oeil l’arrivée d’une rivale potentielle, Elizabeth (Logan Browning, Powers), au sein de son école de musique. Leur rencontre va prendre une tournure cauchemardesque, d’autant que Charlotte est un tantinet instable et que sa camarade ne vaut guère mieux. Le réalisateur, Richard Shepard, a signé le pilote de Salem mais est surtout connu pour avoir travaillé sur Girls. Pas sûr que ce soit très rassurant quant au résultat, même si la chaîne vend la chose comme de l’« elevated horr [...]

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