Notules lunaires n°327

Si vous avez participé à la Zombie Walk organisée en France tous les samedis depuis quelques semaines, sans doute serez-vous intéressé par Altered Skin, qui raconte ce qui se passe chez les gilets jaunes pakistanais. Ingénieur expatrié à Karachi, Craig (Robin Dunne, Sanctuary) a épousé Insiya (Juggan Kazim, Pink Ludoos), une jolie doctoresse locale. Mauvaise pioche, parce qu’elle chope un virus à l’hôpital où elle effectue des visites et que ça la met tellement en rogne (elle bave, elle rote, elle mord, elle pète) qu’on est obligé de l’interner en la plongeant dans un coma artificiel. Pendant ce temps, le fléau se propage dans tout le pays et une compagnie pharmaceutique met sur le marché un patch miracle, mais celui-ci ne réussit qu’à calmer les effets du virus durant quelques petites heures. Craig comprend alors que le labo tente de se servir du virus pour faire un pognon de dingue en gardant jalousement l’antidote. Premier long d’Adnan Ahmed, jusque là spécialisé dans les effets spéciaux pour le cinéma (Max Payne, Repo Men) et la télé (Vikings, The Strain), Altered Skin commence à se promener dans les festivals et devrait sortir en VOD dans le courant de l’année. À signaler qu’il a été en partie tourné en ourdou, mais on a eu beau chercher sur la carte, on n’a pas trouvé où c’était.



Le pitch de A Psycho’s Path, qui sort aux USA en octobre, ne fait pas dans le compliqué : un serial killer interprété par le Barracuda de L’Agence tous risques version cinoche écume les rues d’une petite ville californienne en tuant les habitants au hasard tandis que le shérif local tente de trouver une logique à tout ça. Artisan besogneux de l’horreur indé (Hallowed, 11 : 11, Amhurst), Rocky Costanzo en a profité pour recruter, dans le rôle du shérif, Steve De Forest, qu’il avait déjà fait tourner il y a 18 ans dans Return to Innocence, un drame pédophile qui avait mis six ans à sortir dans trois salles. Pas sûr que Rocky te porte chance, Steve…



Réalisateur de Saw V, Piégés (où Thomas Jane affrontait un grizzly) et Life on the Line (où John Travolta affrontait une tempête), David Hackl reprend du service actif avec Daughter of the Wolf, où Gina Carano affronte les montagnes de l’Alaska. Très vilaine dans Fast & Furious 6, la reine du MMA joue Clair (sans « e », ça fait plus couillu), une militaire de retour du Moyen-Orient qui hérite d’une fortune et dont le fils est kidnappé contre rançon par Richard Dreyfuss, qui semble avoir décidé de financer sa retraite en jouant les bad guys dans des séries B burnées (cf. Bayou Caviar et Polar). Après avoir capturé l’un des ravisseurs (Brendan Fehr, Roswell), Clair se lance à la recherche de son gosse à travers la cambrousse et va devoir former une alliance avec son otage pour faire face à une météo pourrie et à des animaux carnivores qui aimeraient bien lui bouffer le cul.



Quand il ne met pas un flingue dans la main de Liam Neeson ou qu’il ne filme pas Blake Lively qui se vide de son sang sur un rocher au milieu de la flotte en prenant des poses de porn star pour faire bander un requin, Jaume Collet-Serra produit des films sans star pour pas cher. Dernier en date et premier long de Pedro C. Alonso, Feedback marche sur les traces de Pontypool puisque le film se passe presque entièrement dans une station de radio. Animateur d’une émission provoc, Jarvis Dolan (Eddie Marsan, le père de Ray Donovan) est pris en otage par des inconnus armés et cagoulés qui l’obligent à dévoiler un scandale sexuel lié au monde du football. Paul Anderson, l’un des leaders des Peaky Blinders, et Ivana Baquero, la petite devenue grande du Labyrinthe de Pan, font partie du casting de ce huis clos nocturne prévu en mars en Espagne.



Après un reboot féminin diversement accueilli, S.O.S. fantômes revient avec non pas un autre reboot, mais « une suite de l’original qui se passe après S.O.S. fantômes 2 ». Ce qui en fait donc une suite de la suite mais pas du premier. En dehors du fait qu’ignorer complètement la récente version de Paul Feig est un peu cavalier (« Insulting. It’s a dick move » a commenté l’une des actrices du film), on ignore si le nouveau Ghostbusters arrivera à faire rempiler Bill Murray et Dan Aykroyd, d’autant qu’il est question d’engager quatre ados dans les rôles principaux. Réalisateur de l’original, Ivan Reitman reste producteur mais passe la main à son fils Jason (Juno), qui ne doute pas un instant de sa légitimité sur le projet. « Je me souviens avoir visité le plateau quand j’avais six ans, lorsque papa a tourné la scène du fantôme dans la bibliothèque et aussi lorsqu’ils tuent le Bibendum Chamallow » raconte-t-il. « J’avais ramené un morceau de slime à la maison et il est resté sur une étagère pendant des années. J’avais peur qu’il y ait un Bouffe-tout sous mon lit avant même que le public sache ce que c’est. Donc, techniquement, je suis le premier fan de S.O.S. fantômes et je veux faire ce film pour tous les autres fans. » Parti comme c’est, on va donc se retrouver avec un fanfilm à la Stranger Things tourné pour 150 millions de dollars et coécrit par Gil Kenan, le réalisateur du remake débile de Poltergeist. Ça promet…



Un groupe d’amis sont tourmentés par la Grande Faucheuse et son chat maléfique suite à une expérience censée les ramener à la vie après avoir été plongés en état de mort cérébrale pendant quelques minutes. Autrement dit, Pet Graveyard s’annonce comme un mélange entre

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