La dernière fois qu’on a vu Lindsay Lohan au cinéma, c’était chez Paul Schrader dans The Canyons il y a cinq ans, où elle jouait une actrice de seconde zone. Un vrai rôle de composition si on considère la carrière prestigieuse de la demoiselle qui, entre deux cures de désintox, est devenue la star d’un reality show consacré à son quotidien et a récemment essayé de kidnapper le gosse d’une famille de réfugiés syriens alors qu’elle sortait d’un défilé de la Fashion Week avec un sacré coup dans nez avant de s’étaler sur le trottoir. La voilà de retour dans Among the Shadows, un film de loups-garous tourné en Belgique il y a trois ans. Elle y joue la femme d’un politicard qui charge une détective privée bruxelloise (Charlotte Beckett, aperçue en sorcière dans Penny Dreadful) de mener l’enquête sur le meurtre du directeur de campagne de son mari, ignorant que sa recrue est la nièce de la victime, et surtout qu’elle se transforme en louve les nuits de pleine lune. Mis en boîte par Tiago Mesquita, ce futur DTV lycanthrope qui n’a pas encore de date de sortie est également fréquenté par des vampires : on ne serait donc pas étonné de voir miss Lohan montrer les crocs !



Vu récemment à l’affiche du très hype et très mauvais Mandy de Panos Cosmatos (papa George a bien fait de passer l’arme à gauche avant de voir les films de son rejeton), notre Nic Cage adoré laisse tomber l’indé intello-geek pour revenir à de la bonne grosse série B limite Z avec Between Worlds de Maria Pulera (le thriller Falsely Accused avec Rosanna Arquette), un thriller surnaturel où il joue Joe, un chauffeur routier ravagé par la mort de sa famille et qui se console en lisant un ouvrage érotique intitulé Mémoires de Nicolas Cage (histoire de vous donner le ton méta de la chose). C’est alors qu’il fait la connaissance de Julie (Franka Potente, Creep), une médium qui voit les morts lorsqu’elle fait une crise d’asthme. Elle engage Joe pour tenter de retrouver l’âme perdue de sa fille Billie (Penelope Mitchell, Vampire Diaries), tombée dans le coma. Drôle d’idée de s’adresser à un routier pour faire ça, mais bref, passons. Joe la tire d’affaire mais a tôt fait de s’apercevoir que sa défunte épouse possède le corps de Billie et qu’elle a des comptes à régler avec les vivants. On avoue être un poil plus excités par les deux prochains films de Nic : Primal, où il affrontera des fauves à bord d’un bateau aux côtés de Famke Janssen, et Prisoners of the Ghostland, un actioner réalisé par Sono Sion !



Il y a longtemps qu’on n’avait pas eu droit à un bon film de croco, et Crocodylus arrive à point nommé pour étancher notre soif. En Floride, un fermier découvre un fossile que des paléontologues identifient comme le crâne d’un monstre préhistorique appelé le Crocodylus, autrement dit un alligator originaire du Nil. Ranimé, il s’en va semer la terreur dans les villages alentour. Antoni Corone (un mec qui en a), Roberto Escobar (rien à voir avec Pablo, il est cubain comme Tony Montana) et Noa Lindberg (rien à voir avec Yannick, elle ne danse pas le zouk) pataugent dans cette production Creature Feature signée Myles Erfurth (à vos souhaits) et prévue en VOD l’année prochaine.



Si vous avez aimé Sans un bruit (en attendant Sans un sou, réalisé par le collectif des Gilets Jaunes), peut-être aimerez-vous Bird Box, un post-apo où Sandra Bullock tente de protéger ses enfants de monstres qui ont envahi la planète… sauf que personne ne sait à quoi ils ressemblent, et pour cause : quiconque les voit devient immédiatement fou et se suicide de façon spectaculaire. Du coup, les survivants portent en permanence un bandeau sur les yeux, lequel limite leurs mouvements, les expose à bien d’autres dangers et les fait stresser dès qu’ils entendent un bruit suspect. Avec son casting haut de gamme (Sarah Paulson, John Malkovich, Tom Hollander et Rosa Alita : Battle Angel Salazar), un script signé Eric Heisserer (Premier contact) et Susanne Bier (Revenge, The Night Manager) derrière la caméra, le film a tout pour séduire… jusqu’à ce qu’on s’aperçoive qu’il s’agit en fait d’une production Netflix, diffusée à partir du 23 décembre. Si vous avez réussi vous tartiner Bright, Extinction ou Death Note jusqu’au bout, vous savez à quoi vous en tenir !



Produit par James Wan et réalisé par Michael Chaves (dont c’est le premier long-métrage), The Curse of La Llorona s’annonce d’ores et déjà comme une bande horrifique old school qui mérite l’attention : à Los Angeles, dans les années 70, une travailleuse sociale tente de protéger ses enfants de La Llorona (« la femme qui pleure » en français), le fantôme d’une mère qui a noyé ses enfants un jour de déprime et cherche à s’emparer d’autres gamins. L’entendre glapir dans la nuit revient à être condamné à tomber dans ses griffes… Wan a été suffisamment convaincu par le résultat pour engager Chaves en tant que réalisateur sur The Conjuring 3 et le casting fait plaisir puisqu’on y croise Linda Cardellini (Bloodline), Patricia Velasquez (l’affolante Anck Su Namun de La Momie version 1999) et Raymond Cruz (le Navy SEAL latino de Danger immédiat). Le film sortira en France le 17 avril sous le titre La Malédiction de Llorone.



Après avoir récolté plus de 700 millions de dollars à travers le monde avec le « politiquement incorrect » (rires) Deadpool 2, Marvel, Disney et Ryan Reynolds ont beaucoup réfléchi au moyen d’en gagner encore plus. Et soudain, eurêka : le film étant classé R, il suffit d’en remonter une version PG-13 pour que les gosses qui n’ont pas pu le voir se précipitent dans les salles ! Mieux : histoire que la fanbase repasse à la caisse, pourquoi ne pas tourner quelques scènes inédites qui rendent hommage à un classique de leur enfance ? C’est désormais chose faite avec Once Upon a Deadpool, qui rend hommage à Princess Bride en montrant Ryan Reynolds raconter l’histoire du film à Fred Savage, le petit garçon du film de Rob Reiner avec 3 [...]