Notules lunaires n°321

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American Horror Story en est déjà à sa huitième saison, qui déboule le 12 septembre sur FX. Sous-titrée Apocalypse, elle devrait établir un cross-over entre la saison 1 (Murder House) et la saison 3 (Coven) tout en reprenant le ton de la saison 2 (Asylum). L’occasion pour Sarah Paulson, Taissa Farmiga, Emma Roberts, Frances Conroy, Lily Rabe et Gabourey Sidibe de remettre le couvert en sorcières, tandis que Jessica Lange reprend le rôle qu’elle tenait dans Murder House. Abonnés à la série, Evan Peters et Kathy Bates rempilent également dans des rôles indéterminés, tandis que Joan Collins fait son entrée dans la famille. De l’histoire, on ne sait rien, si ce n’est que le retour de l’Antéchrist né à la fin de Murder House semble indiquer que la fin du monde tel que nous le connaissons est au coeur de l’intrigue. À se demander si la saison 9, confirmée par Ryan Murphy, ne va pas se passer directement en enfer !


Heureusement dissimulé sous une couche de poils dans la récente et pire version de La Belle et la Bête face à une Emma Watson décidément décidée à prouver qu’elle est l’incarnation vivante d’un légume déshydraté, Dan Stevens (The Guest) revient aux choses sérieuses devant la caméra de Gareth Evans (The Raid) avec Apostle, un thriller horrifique en costumes qui fleure bon la Hammer. Il interprète Thomas Richardson, un jeune homme qui, au début du siècle dernier, revient dans sa famille pour constater que sa petite soeur Andrea (Lucy Boynton, vue avec Ruth Wilson dans I Am the Pretty Thing That Lives in the House) a été kidnappée par une secte planquée sur une île qui demande une rançon en échange de son retour. Thomas décide de se rendre sur place pour infiltrer la communauté, dirigée par un prophète du nom de Malcolm (Michael Sheen, celui qui ne s’appelle ni Martin ni Charlie). Il va découvrir que la réalité est bien pire que ce qu’il avait imaginé, tout en faisant comprendre à Malcolm qu’il a fait une très mauvaise pioche en s’en prenant à sa famille. Le film sera présenté au Fantastic Fest à la fin du mois et dispo sur Netflix le 12 octobre.


Après s’être fait remarquer avec le court-métrage de SF Zero (produit par Ridley Scott et Michael Fassbender, ça aide), l’Espagnol David Victori passe au long avec El Pacto, où Belén Rueda (L’Orphelinat, Les Yeux de Julia) joue Monica, une mère qui doit faire face à la mort imminente de sa fille Clara (Guillaume Gallienne). Incapable de supporter l’idée de la perdre, elle signe un pacte avec un mystérieux bonhomme qui organise un rituel pour que Clara reste en vie. En commettant l’erreur d’accepter, Monica va transformer sa vie en enfer et va devoir se battre comme une girafe pour sauver son enfant. Comparé à L’Exorciste, Angel Heart et David Fincher (enfin, surtout par son réalisateur), cette bande horrifique faustienne est sortie en Espagne le mois dernier et a reçu un accueil mitigé. Autant dire que le fantastique ibérique semble continuer à se mordre la queue en se léchant les couilles. Oui je sais, c’est élégant comme formule.


M. Night Shyamalan est un petit malin, mais ce n’est pas nouveau. Rien d’étonnant à ce que la fin de Split révèle que le film est en fait un spin-off d’Incassable, puisque le cinéaste s’est déjà amusé à ce petit jeu avec Sixième sens, qui n’est autre qu’une suite du Cinquième élément. Quant à Glass, il s’agit comme on le sait de la suite officielle d’Incassable et de Split, ce qui en fait un cross-over entre les deux. Shyamalan cultivant le mystère, on ne sait pas trop de quoi ça parle, si ce n’est que David Dunn (Bruce Willis) devrait faire face aux efforts conjugués et maléfiques d’Elijah Price alias Mr Glass (Samuel L. Jackson) et de Kevin Wendell Crumb (James McAvoy) alias 24 autres personnes dont La Bête, ce qui fait beaucoup de monde à affronter pour un seul homme, même si le retour de la belle Anya Taylor-Joy dans le rôle de Casey Cooke semble indiquer que Dunn sera épaulé par la jeune femme. Sarah Paulson vient s’ajouter au casting en psychiatre spécialisée dans le traitement de patients persuadés de posséder des super-pouvoirs, ce qui résume assez bien la manière dont Shyamalan voit les super-héros : comme des gens atteints de troubles du comportement. Même si on regrettera l’absence de James Newton Howard à la musique, d’autant que le score d’Incassable était utilisé à la fin de Split, Glass pourrait bien être LE film anti-Marvel par excellence (car Glass répare, car Glass remplace), et relancer une bonne fois pour toutes la carrière de Bruce Willis, Death Wish n’ayant pas remporté le succès escompté. Glass sortira chez nous le 16 janvier prochain, soit le même jour que Doubles vies d’Olivier Assayas avec Guillaume Canet et Juliette Binoche. Zut alors, lequel des deux choisir ?


Prévu pour Jennifer Lynch (Surveillance) mais finalement confié à Gregory Plotkin (Paranormal Activity : Ghost Dimension, on baisse d’un cran), Hell Fest semble bien parti pour se la jouer slasher old school à la manière du récent Happy Birthdead (que Plotkin a d’ailleurs monté, puisqu’il est aussi… monteur, donc), mais en moins fun et plus creepy. Natalie (Amy Forsyth, Channel Zero), son amie d’enfance (Bex Taylor-Klaus, Scream), sa coloc (Reign Edwards) et leurs boyfriends respectifs profitent de Halloween pour se rendre au Hell Fest. Mais rien à voir avec les concerts de metal qui font du bruit avec des cheveux où se produit Gilles Esposito avec son groupe Franco de porc, puisqu’il s’agit d’une fête foraine pleine de trains fantômes, d’attractions qui font peur et de labyrinthes qui rendent fou. De quoi vivre des sensations fortes, sauf qu’un serial killer masqué s’est invité à la fête et que les propriétaires des lieux sont persuadés qu’il fait partie du spectacle. Productrice de la chose, Gale Anne Hurd ne s’était pas frottée au genre depuis Panics il y a 30 ans, mais l’a pensée comme un hommage aux productions Debra Hill, complice (de John Carpenter sur Fog et Halloween. Hell Fest sortira aux USA le 28 septembre.




Pour qui a pris une douche froide avec le Godzilla de Gareth Edwards, Godzilla : King of the Monsters fait figure de bénédiction puisque la mise en scène de cette suite attendue au tournant a été confiée au sacrément doué Michael Dougherty, &agrav [...]

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