Notules lunaires n°316

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Attack of the Southern Fried Zombies
Couronné par le prix du « film le plus gore » au FANtastic Horror Film Festival de San Diego, Attack of the Southern Fried Zombies (également connu sous le titre Kudzu Zombies) se passe à Charleston, Mississipi, ville connue pour être le fief de Morgan Freeman. Pourtant, il ne joue pas dans ce film de Mark Newton (City of Darkness) où une corporation développe un herbicide destiné à lutter contre le kudzu (une « plante grimpante à tiges ligneuses » m’informe Wikipédia) qui envahit les vignobles. Effet secondaire malencontreux, le produit transforme la plupart des habitants du coin en zombies. Un pilote chargé d’en pulvériser sur les récoltes (de l’herbicide, pas des zombies) prend la tête d’un groupe de survivants pour tenter d’échapper à la horde des infectés. Un carnage en plein carnaval, du rock sudiste et des savants fous, voilà ce que nous promet le distributeur de ce mélange de Shaun of the Dead et Bienvenue à Zombieland fréquenté par Escalante Lundy (Big Fred dans Django Unchained) et prévu aux USA le 13 mars.



Await Further Instructions
Signé par l’Anglais Johnny Kevorkian (The Disappeared), Await Further Instructions se penche sur le cas d’une famille dysfonctionnelle qui, le soir de Noël, découvre que sa maison est encerclée par une substance noire d’origine inconnue. Intrigués, ils allument la télévision pour essayer d’en savoir plus, mais l’écran ne diffuse qu’un seul et unique message : « Restez chez vous et attendez plus d’instructions. ». Dès lors, la paranoïa s’installe, et la situation ne va pas tarder à virer au carnage. Quant à toi, lecteur, reste assis sur ta cuvette et attends que le film sorte !



Discarnate
Thomas Kretschmann (qui volait la vedette à cette autruche d’Adrien Brody dans King Kong), Nadine Velazquez (Six, la série avec Walton Goggins en Navy SEAL), Josh Stewart (cf. Malicious) et Bex Taylor- Klaus (Audrey Jensen dans la série Scream) sont à l’affiche de Discarnate, le premier long de Mario Sorrenti, où un chercheur spécialisé en neurologie et obsédé par l’idée de décupler le pouvoir de l’esprit humain finit par créer un monstre qui entreprend de décimer tout son personnel. Si ça peut occasionner un massacre dans un labo type La Mouche II, on signe direct, d’autant que l’affiche vend du rêve.



He’s Out There
En vacances dans une maison au bord d’un lac, une mère (Yvonne Strahovski, The Hand maid’s Tale) et ses deux filles tombent dans le piège infernal d’un psychopathe. Le genre de pitch qu’on a déjà lu mille fois et qui ne présente a priori qu’un intérêt très relatif, sauf que voilà, He’s Out There est réalisé par Dennis Iliadis, à qui l’on doit l’excellent remake de La Dernière maison sur la gauche. Et comme la chose est classée R, on est sacrément stimulés à l’idée de voir ce que ça donne !



Looking Glass
Talent prometteur durant les années 80/90 (Le Fleuve de la mort avec Keanu Reeves, Tex et Le Saint de Manhattan avec Matt Dillon, trois des meilleurs épisodes de Twin Peaks), Tim Hunter a poursuivi sa carrière à la télé sur pléthore de chouettes séries (Deadwood, Breaking Bad, Sons of Anarchy, Nip/Tuck, American Horror Story, Revenge, Hannibal) mais revient au cinéma (enfin, à la VOD) grâce à… Nicolas Cage ! Désormais affublé d’une barbe qui le fait de plus en plus ressembler à Steven Seagal, Nic est en tête d’affiche de Looking Glass, un thriller érotique avec du sexe en nuisette furieusement 90’s où il achète un motel paumé dans le désert avec sa femme interprétée par Robin Tunney, l’une des sorcières bandantes de Dangereuse alliance (les années 90, on vous dit). Pas de bol, leur premier client est assassiné. Liaisons illicites, miroirs sans tain, brebis ton­dues et voyeurisme pervers, voilà ce qui attend Nic dans ce néo-noir old school (oui, je sais, ça ne veut rien dire) sorti il y a trois semaines aux USA et où figure également Marc Blu­cas, vu dans le méchamment burné Brawl in Cell Block 99 de S. Craig Zahler. Zahler qu’on salue bien bas puisqu’il vient de parrainer la renaissance du magazine Fangoria dans sa ver­sion papier : on va enfin pou­voir recommencer à copier leurs articles sans que per­sonne ne s’en aperçoive !



The Lullaby
On continue avec les réals prometteurs puis oubliés qui reviennent vaillamment à la charge : cette fois, c’est au tour du Sud-Africain Darrell James Roodt, remarqué (enfin, un peu) dans les années 80/90 avec La Section et Un père en cavale avec Patrick Swayze, puis de manière moins glorieuse avec Prey, Safari ou Dracula 3000 et son casting de prestige (Casper Van Dien, Erika Eleniak et Coolio). Dans The Lullaby, tout juste sorti en VOD aux USA, il nous conte l’histoire de Chloe (Reine Swart), une jeune maman très secouée par la naissance de son bébé (Gad Elmaleh) qui pleure tout le temps et a la diarrhée. Convaincue de ne pas être une bonne mère, Chloe devient parano et se met à entendre des voix : on semble lui murmurer un air de comptine à l’oreille et elle aperçoit une forme étrange rôder autour du berceau de son bébé. Et ce n’est pas Alexandre Poncet essayant de lui piquer ses Lego, mais une créature sortie tout droit d’un cauchemar. À moins que ce ne soit que le fruit de son imagination. Ou un fourmilier. Et puisqu’on y est, on aimerait bien que d’autres réalisateurs oubliés sortent de leur tanière pour squatter ces notules, à commencer par Robert Harmon et James Foley. Ah non, pardon, James Foley, il gagne plein de pognon en filmant cinquante nuances de SM pour les bourgeasses…



Malicious
Suite à un événement tragique qui change le cours de leur existence, un prof de fac (Josh Stewart, cf. Discarnate), sa femme enceinte (Bojana Novakovic, Le Sanctuaire) et la soeur de cette dernière (Melissa Bolona, Shark Lake) se retrouvent connectés à une entité maléfique. Ce n’est qu’en faisant appel à un parapsychologue (Delroy Lindo, Point Break, mais pas le vrai) qu’ils vont réaliser toute l’horreur de ce qu’ils ont traversé et devoir en assumer les conséquences, à savoir écouter en boucle un album de Zaz. Après avoir dirigé tant bien que mal Steven Seagal dans Code of Honor, de Zaz. Après avoir dirigé tant bien que mal Steven Seagal dans Code of Honor, Michael Winnick emballe ce Malicious pour les producteurs de The Collector et The Collection, qui n’ont sans doute pas lu son CV avant de l’engager.



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