Notules lunaires n°307

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7 Witches
Jeune réalisateur dont le CV comporte des titres aussi subtils que Jerkbeast et Hello, My Name Is Dick Licker (on vous laisse le soin de traduire), Brady Hall signe 7 Witches (avec un W, pas avec un B), qui nous emmène sur une île louée par Kate et Cody, un gentil petit couple qui s’apprête à célébrer son mariage en compagnie de sa famille. Mais ils ont mal choisi leur date : en effet, les épousailles tombent le jour où une malédiction centenaire s’abat sur les lieux, et les jeunes gens vont devoir faire face à une assemblée de sorcières exilées sur l’île. Sorti il y a une dizaine de jours aux USA, le film met en vedette Persephone Apostolou, qui à défaut d’être très connue possède un nom qui se retient facilement.


Asylum of Darkness
Sorti en VOD US le mois dernier, Asylum of Darkness s’intéresse à un amnésique qui ne se souvient de rien parce qu’il a perdu la mémoire et qui se réveille dans un hôpital psychiatrique dont il rêve de s’évader tout en luttant contre des forces surnaturelles aussi bien dans le monde réel que dans sa tête endolorie. Lorsqu’il parvient enfin à s’échapper, il se rend compte que la vie à l’extérieur est encore plus dangereuse, et qu’il risque cette fois de retourner à l’asile pour de bon. Signé Jay Woelfel (Trancers 6), le film n’aurait que peu d’intérêt si son casting ne comptait pas des figures aussi cultes que Tiffany Shepis (la Juliet de Tromeo and Juliet), Tim Thomerson (qui a joué Jack Deth dans tous les Trancers sauf celui de Woelfel) et surtout feu Richard Hatch, pour qui Woelfel avait tourné un faux trailer destiné à convaincre des producteurs de financer une séquelle ciné de la série originale Battlestar Galactica, qui devint finalement l’autre sublime série que l’on sait avec ce bon vieux Apollo en guest-star. 


Castlevania
Tiré de la franchise vidéoludique de Konami, Castlevania va devenir une série animée que Netflix annonce dans le style de Game of Thrones, ce qui n’a rien d’étonnant sachant qu’il s’agit de dark fantasy médiévale et que ça sonne plus vendeur que de dire que ça va ressembler à La Caverne de la rose d’or. Adi Shankar, le producteur de Dredd et du Territoire des loups, en sera le showrunner, l’auteur de comic-books Warren Ellis se chargeant de l’écriture. Pour mémoire et pour ceux qui, comme moi, n’ont jamais touché à un jeu vidéo de leur vie, l’histoire a pour héros le dernier descendant d’un clan qui lutte contre Vlad Tepes, alias Dracula, afin de sauver l’Europe de l’Est de l’extinction qui la menace, le vampire étant déterminé à exterminer la race humaine. Pas sûr que ce soit aussi fun que Scoubidou.


Countrycide
Après avoir été le titre d’un épisode de la géniale série Torchwood (Eve Myles, je t’aime), Countrycide devient un film signé Brett Kelly (Jurassic Shark, My Fair Zombie), qui passe ici de la parodie au survival avec l’histoire d’une jeune femme dont la jambe est prise dans un piège à ours et qui se retrouve seule dans les bois face à des prédateurs à deux et quatre pattes. L’occasion pour notre ami Bernard le Fourmilier de tenir un rôle qui risque fort de lui valoir un Golden Trompe, après avoir vu ses scènes coupées au montage des Gardiens de la galaxie pour être remplacé par un raton laveur qui parle et fait rire les geeks.


Holy Terror
L’Exorciste
, Amityville et L’Enfant du diable, telles sont les influences revendiquées par Rich Mallery (scénariste de Samurai Cop 2 : Deadly Vengeance et réalisateur de Sociopathia) pour le film de possession Holy Terror, sorti en VOD US le mois dernier et que son géniteur promet comme très différent de ses petits camarades tout en étant solidement ancré dans le style des années 70/80. Suite à la mort de leur fils, Molly (Kelly Lynn Reiter, aperçue dans Hunger Games) et Tom (Jesse Hlubik, May) expérimentent des phénomènes surnaturels dans leur maison et font appel à une médium (Lisa London, qui faisait le tapin dans Sudden Impact) pour qu’elle entre en contact avec ce qu’ils pensent être la manifestation post-mortem de leur enfant. Mauvaise pioche puisque la médium, pas très douée, invoque par erreur un démon qui investit le corps de la jeune soeur de Molly. Un prêtre défroqué (Michel Boujenah) et une religieuse (Kristine DeBell, Arrête de ramer, t’es sur le sable) vont tenter de l’exorciser. Le film étant également annoncé comme héritier des productions AIP de Samuel Z. Arkoff et New World de Roger Corman, il va falloir se pencher sur la question, d’autant que Mel Novak, qui jouait le rôle de Stick l’assassin dans Le Jeu de la mort avec Bruce Lee, y tient le rôle d’un curé !


Lycan
Dania Ramirez a beau avoir joué dans Buffy contre les vampires, X-Men : l’affrontement final, Heroes et En quarantaine, elle peine à gagner une notoriété égale à celle de Michelle Rodriguez, même si contrairement à sa consoeur, elle n’est pas allée jusqu’à porter une barbe et se gratter les couilles chez Walter Hill. Elle a donc pris la décision de produire un film dont elle tient la vedette et d’en confier la réalisation à son acteur de mari Bev Land, le couple ayant de toute évidence décidé de concurrencer l’alliance conjugale de Len Wiseman et Kate Beckinsale sur Underworld puisque leur bande a pour titre Lycan. On y verra un groupe d’étudiants en histoire qui, dans les années 80, s’enfonce dans les profondeurs du Sud des États-Unis pour travailler sur la légende urbaine d’une louve-garou qui, bien entendu, ne va pas tarder à leur mordre les fesses. Lycan est annoncé comme un thriller horrifique hitchcockien dans les bois (un peu comme Cosmos 1999) et sortira en VOD US courant août.


Phoenix Forgotten
Sorti aux USA le mois dernier, Phoenix Forgotten marque les premiers pas de Ridley Scott dans le found footage, sauf qu’il ne se mouille pas trop vu qu’il se contente de produire le film avec l’équipe de la franchise ado Le Labyrinthe. Et ce sont d’ailleurs trois ados qui tiennent la vedette (et les caméras) de cette histoire d’abduction alien qui se passe en 1997, peu après que d’étranges lumières ont été aperçues au-dessus du désert de l’Arizona. Venu enquêter sur place à l’époque, le trio a disparu sans laisser de traces, mais en prenant bien soin de laisser derrière lui une caméra contenant les images de son aventure. Ce sont ces images que dévoile Justin Barber dans ce premier long que notre ufologue maison Christophe Lemaire attend beaucoup plus que le nouvel Alien


Space Babes from Outer Space
Voilà un pitch comme on les aime : trois extraterrestres au physique de stars du porno (dont Ellie Church et Allison Maier, vues dans Frankenstein Created Bikers) débarquent sur Terre afin de pomper l’énergie sexuelle nécessaire à faire redécoller leur vaisseau spatial. Aidées par un jeune fermier, elles vont également devoir faire face aux aliens qui les poursuivent. Des boobs, voilà ce qui manque cruellement au cinéma de SF actuel (franchement, elle vous fait bander, Daisy Ridley ?) et que nous offre le réalisateur Brian Williams a [...]

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