Notules lunaires n°302

Bad Kids of Crestview Academy
Quatre ans après Bad Kids Go to Hell, voici venir Bad Kids of Crestview Academy, adapté de la même série de comic-books que le premier film et prévu en VOD aux USA pour le mois de janvier. Le principe reste identique : des élèves turbulents de la prestigieuse Académie de Crestview sont collés pendant tout un samedi, et il leur arrive des trucs pas cool en mode Breakfast Club gore par la faute d’une nouvelle qui veut venger la mort de sa soeur. Parmi eux, une amoureuse des minous (des chats, hein, pas des foufounes), un dealer gay (qui a donc peur des minous), la fille d’un curé sacrément chaudasse (elle, pas son papa), le fils d’une sénatrice (qui mate sa maman dans la douche, voire plus loin), un fourmilier prénommé Bernard et un jeune gars qui s’est invité à la fête. Piégés dans leur salle de retenue après avoir enfermé le surveillant, ils vont se bouffer le nez et être victimes les uns après les autres d’« accidents » bien craspec. Première réalisation de l’acteur Ben Browder, vu dans l’original et dans Stargate SG-1, le film perd Judd Nelson dans le rôle du proviseur et le remplace par Sean Astin, épaulé par Gina Gershon en sénatrice pour qui on aurait bien envie de faire campagne (surtout si elle s’habille comme au début de Killer Joe), Sammi Hanratty (Salem) et Ali Astin, qui avait joué la fille de son papa Sean dans Le Retour du roi d’Alexandre P… euh, de Peter Jackson. De quoi donner envie de revoir le génial Detention de Joseph Kahn ! 

City of Dead Men
On aurait nettement préféré l’ultra-bandante Emma Roberts, mais c’est Diego Boneta, vu lui aussi dans Scream Queens, qui est en tête de casting de City of Dead Men, un premier long signé Kirk Sullivan. Il y joue un touriste américain qui, en visitant Medellín, fait la connaissance d’une belle Colombienne (Maria Mesa). Celle-ci lui présente ses amis, des marginaux dont le chef (Jackson Rathbone de Twilight) l’entraîne dans l’hôpital psychiatrique pour enfants abandonnés où ils ont trouvé refuge. Le gringo va bien vite sentir la présence des gosses, qui sont censés être morts et enterrés. La sortie est prévue en VOD US le 16 décembre pour cette version horrifique de Narcos, même si cette fois, on n’aura malheureusement pas droit à Didier Bourdon en Pablo Escobar. 

Bloodrunners
Ice-T en a marre de courir après les détraqués sexuels dans New York – unité spéciale depuis seize ans : le voilà en gangster pendant la Prohibition dans Bloodrunners, où un flic corrompu nommé Jack Malone (notez qu’il porte le même nom de famille que Sean Connery dans Les Incorruptibles) tente de le coincer et découvre qu’il est le chef d’un clan de vampires réfugiés dans le speakeasy (bar clandestin) dont ce bon vieux Tutuola est le propriétaire. Il va devoir faire équipe avec un prêtre allumé pour mettre un terme aux activités illégales des buveurs de sang. Réalisateur de Bloodlust Zombies et Dans la gueule du loup, où des homos se retrouvaient piégés dans un bar redneck, Dan Lantz emballe la chose, qui sortira en VOD US au printemps 2017. 

Escape from Cannibal Farm
Histoire de patienter en attendant Leatherface du duo Maury/ Bustillo (cf. encadré pages suivantes), on se penchera avec intérêt sur Escape from Cannibal Farm de Charlie Steeds (Deadman Apocalypse, Brice 3), une relecture British de Massacre à la tronçonneuse et de La Colline a des yeux où une famille dysfonctionnelle qui fonctionne mal part faire du camping dans la verte campagne britannique afin de resserrer ses liens. Après la destruction de leur campement par un mystérieux inconnu, ils s’en vont chercher de l’aide dans la ferme voisine. Ils ignorent que son propriétaire, Hunt Hansen (!), est un fou furieux qui, avec son fiston difforme, élève non pas des poules ou des cochons, mais des humains, dans le but de les manger. La famille va devoir se ressouder pour échapper au triste sort qui l’attend. Bref, encore un film qui entend nous expliquer que c’est pas bio de manger la viande des animaux morts. Sur ce, je vous laisse, j’ai un sanglier à faire rôtir pour le déjeuner. 

Keep Watching
Nicolas Chartier a produit Démineurs et Killer Joe. Mais il a aussi produit l’abominable Zero Theorem de Terry Gilliam et Good Kill, le dernier film très chiant du surestimé Andrew Niccol. Un type imprévisible, donc, capable de croire encore en Nicolas Cage avec Pay the Ghost (il a eu du nez), en Joe Dante (Burying the Ex) et de relancer la carrière de Steven Seagal avec la série True Justice (qu’il en soit remercié). C’est donc avec une curiosité toute légitime qu’on se penchera sur son nouveau projet Keep Watching, un home invasion (c’était d’ailleurs son titre à l’origine) réalisé par l’ex-monteur Sean Carter. Fille de parents divorcés, Jamie (Bella Thorne de la série Scream) a beaucoup de mal à supporter son frère (Chandler Riggs, Carl dans The Walking Dead) et à accepter Nicole (Natalie Martinez, la fliquette d’Under the Dome), la nouvelle conquête de son père (Ioan Gruffudd, élastique dans Les 4 Fantastiques version 2005). Alors qu’ils partent tous les quatre en week-end et que leurs relations sont de plus en plus tendues, Jamie va devoir sauver sa famille recomposée face aux assauts de trois sadiques surnommés Mysterious (Leigh Whannell, Insidious), Terror (Matthew Willig, Lash dans Marvel : les agents du S.H.I.E.L.D.) et Creator (Christopher Baker, American Nightmare 3 : élections). La sortie US est prévue pour mars 2017, et si c’est pas bien, attendez-vous à ce qu’on jure comme des Chartier. 

Lucifer
Tiré du court du même nom de Brent Trotter (ici coscénariste) et réalisé par Tiffany Castro, Lucifer a pour héroïne Amiel (Monique Marie Gelineau reprend son rôle), une jeune aide à domicile qui, après avoir accepté de coucher par écrit le témoignage d’un de ses patients qui se croit possédé (Richard Berry), se persuade que sa famille est tourmentée par un démon. N’ayant trouvé aucun réconfort dans la lecture de la Bible, Amiel (et les abeilles) va devoir faire face à des forces sataniques de plus en plus agressives. Shérif adjoint dans Teen Wolf, Ryan Kelley est également au casting de cette modeste production indé qui ne se vendra sans doute que si des gens la confondent avec la série Fox du même nom. 

The Gracefield Incident
Le narrateur de The Gracefield Incident n’a qu’un oeil : dans l’autre, il a une caméra en guise de globe oculaire et décide de la tester avec des amis lors d’un week-end qui tourne au drame. Récupéré par la CIA, l’appareil est censé avoir filmé un incident survenu dans les bois québécois suite au crash d’une météorite, qui s’avère être un ovni. Et comme la Cour Suprême a ordonné en 2013 que tous les documents de l’agence de renseignements soient déclassifiés, c’est cet enregistrement que nous propose ce f [...]

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Commentaire(s) (4)
christianpcmm
le 15/12/2016 à 09:39

Un petit commentaire histoire de perturber Earl, mouhahaha.

banditmanchot
le 15/12/2016 à 10:16

Une sorte de Prem's sous la forme de trolling en fait...

christianpcmm
le 15/12/2016 à 11:40

Exactement !!! J'aime beaucoup la formulation.

christianpcmm
le 15/12/2016 à 11:41

Comme quoi, les premiums c'est tout de suite moins pénible quand on est plusieurs .

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