Signé Chris Moore (Perversion), Blessed Are the Children a pour héroïne Traci, une jeune femme qui se remet tant bien que mal de la mort de son père et des violences conjugales que lui a fait subir son fiancé. C’est alors qu’elle se découvre enceinte (d’un des deux, mais duquel, on sait pas) et décide d’avorter avec l’aide de ses amis proches (et d’un chirurgien, ça aide). Une fois l’opération terminée, elle quitte la clinique et se met à avoir des hallucinations : des formes étranges apparaissent à la limite de son champ de vision, elle entend des bruits bizarres chez elle la nuit, la femme au masque de Chewbacca surgit à sa fenêtre et des silhouettes spectrales semblent surveiller le moindre de ses mouvements. Elle commence alors à se demander si tout cela est une manifestation de sa culpabilité ou de quelque chose de beaucoup plus maléfique, genre une banane ou un opossum. Le film, qui sort dans le Mississippi début novembre, a déjà été comparé aux oeuvres les plus transgressives de Danièle Thompson. 

Pour échapper à la honte d’avoir été élevés par un père tueur en série (Tom Sizemore, la gueule de l’emploi), Trent (Shannon Brown, qui jouait un coursier à vélo dans un épisode de Friends) et son frère adoptif Joey (Simon Rex, abonné à la franchise Scary Movie) trouvent refuge dans une petite ville loin de chez eux. Mauvaise pioche : non seulement Joey, très porté sur la fumette, se retrouve dans une région connue pour la qualité de son herbe, mais en plus, un serial killer se met à sévir juste après l’arrivée des deux frangins. Leur nom de famille ne tardant pas à faire surface, Trent et Joey se retrouvent vite accusés des meurtres et vont devoir identifier le tueur afin de prouver leur innocence, ce qui n’est pas chose facile quand on a un peu trop abusé de la marijuana. Ray Wise (Twin Peaks) et Danny Trejo (qui tient actuellement la vedette de Juste la fin du monde de Xavier Dolan aux côtés de Nathalie Baye) complètent le casting « spécial trognes patibulaires » de ce Halloweed, comédie horrifique signée LazRael Lison (Rift, Private Number), dont les deux films précédents cumulés atteignent à peine 7/10 sur IMDb ! 

Le Diable existe-t-il ? C’est la question à laquelle tente de répondre Hostage to the Devil, un documentaire consacré à la vie du Père Malachi Martin, prêtre irlandais et jésuite, l’un des plus célèbres exorcistes de l’Histoire de l’Église. Pour ce faire, le réalisateur Marty Stalker est allé s’entretenir avec des sommités de la démonologie, de Lorraine Warren (la vraie, pas Vera Farmiga) à Ralph Sarchie (le vrai, pas Eric Bana) en passant par John Zaffis (connais pas, mais ça doit être le vrai aussi). Complété par des reconstitutions et des images d’archives avec le pape Jean- Paul II, le film s’intéresse particulièrement au cas d’une petite fille de quatre ans possédée par Satan dont s’est occupé le père Malachi, qui refusait d’être rémunéré car bien Malachi ne profite jamais ! 

Réalisé par Christopher Jacobs, Lone Wolves se passe après une apocalypse à la cause indéterminée. Un soldat nommé James Conroy (Guillaume Gallienne) semble être le seul survivant. Installé dans une cabane près d’une tour radio, il parvient à entrer en contact avec Garry Freeman (Guillaume Canet), abandonné dans une station spatiale. Les deux hommes vont devoir apprendre à oeuvrer ensemble pour sauver leurs fesses et ce qui reste de la civilisation. Comme il n’y a que quatre acteurs au casting, il ne doit pas en rester grand-chose, ce qui tombe bien étant donné le budget du film, bouffé par les exigences astronomiques de ses deux acteurs principaux. 

Dans The Ice Cream Truck de Megan Freels Johnston (le très Lynchien Rebound), Deanna Russo (Being Human) interprète Mary, une jeune femme qui retourne vivre dans sa banlieue après que son mari a été muté pour son travail. Pendant que sa famille finit de faire ses bagages, elle se rend seule dans la maison de son enfance… Petite-fille de l’auteur de polars Elmore Leonard et productrice de Sparks, le premier court-métrage de l’acteur Joseph Gordon-Levitt (et pourtant, il paraît que ça ne vole pas bien haut), la réalisatrice annonce d’emblée The Ice Cream Truck comme un film « par les femmes, pour les femmes et à propos des femmes, notamment de leur psyché. » Pas grave : nous, les hommes, on reverra L’Inconnu du lac. 

Suite à la mystérieuse disparition d’une jeune fille, ses amis et quelques étrangers sont irrésistiblement attirés vers la cabane dans les bois où elle séjournait avant de se volatiliser. Et comme l’annonce le synopsis, ils vont rire, ils vont boire, ils vont baiser et ils vont tous crever ! Matt Stuertz (RWD) réalise ce Tonight She Comes, shocker riche en rituels sataniques et en femmes nues qui surgissent de sous terre, dont la première aura lieu le 9 octobre au GrimmFest de Manchester. Reste à savoir comment il faut traduire le « she comes » du titre (qui peut signifier « elle jouit », pour les non anglophones). Cela donnerait à la rivère de sang de l’affiche une portée symbolique inattendue… 

Le found footage Wolf House de Matt D. Lord s’intéresse à une bande de potes partis camper et qui s’imaginent avoir localisé et tué un yéti. En réalité, ils ont libéré quelque chose de beaucoup plus ancien et de beaucoup plus dangereux, à savoir toute une armée de démons. Lesquels vont sans tarder se mettre en chasse pour s’assurer qu’aucun des campeurs ne s’en sorte vivant. On est prêts à parier que ce sera plus réussi que le reboot de Blair Witch, d’autant qu’on retrouve en tête de casting Jessica Bell, qui jouait une femme pleurant à un enterrement sans être créditée dans le dernier Captain America.


San HELVING 

DON’T KILL IT 
Découvert en 1996 avec Serial Killers avant de se faire adouber par la presse spécialisée quatre ans plus tard au moment du Couvent, l’Américain Mike Mendez continue de faire son petit bout de chemin en enchaînant les séries B comme Big Ass Spider !, Profanations, The Last Heist, Lavalantula, sa participation à Tales of Hall [...]