Notules lunaires n°289

A CHRISTMAS HORROR STORY
Encore une « anthorrifique », cette fois un peu plus cohérente que les autres puisque réalisée par l’équipe de Ginger Snaps, soit le producteur de la franchise Steven Hoban et les réalisateurs Grant Harvey (Ginger Snaps – aux origines du Mal) et Brett Sullivan (Ginger Snaps – résurrection). Chacun d’eux s’est donc occupé de tourner un segment de A Christmas Horror Story, où un jeune garçon déprimé par les fêtes de Noël invoque Krampus, un démon venu châtier ceux qui ne croient pas au père Noël ou qui n’ont pas été sages (oui, c’est le même Krampus que dans le film homonyme de Michael Dougherty qui sort en décembre). Celui-ci va s’en prendre aux habitants d’une paisible petite ville, mais gare : celle-ci est habitée par William Shatner, qui en a vu d’autres à l’époque où il commandait l’Enterprise ! 

FIRE CITY : END OF DAYS
Dans un futur où les démons vivent secrètement parmi les hommes, l’un d’entre eux doit choisir entre protéger ceux de son espèce ou une jeune humaine innocente, ce qui va provoquer une guerre entre les deux races. Après, faut se mettre à sa place : par exemple, si vous étiez un nain et que vous deviez choisir entre sauver les petites fesses de vos congénères de petite taille et celles, au hasard, de la petite Louane de La Famille Bélier, vous feriez quoi ? Le film s’appelle Fire City : End of Days, vient tout juste de sortir en DVD et VOD aux USA et a été réalisé par le spécialiste des effets spéciaux Tom Woodruff Jr. (« C’est un ami à moi » me souffle Alexandre Poncet), notamment connu pour son travail sur la saga Alien

IMPERVIOUS
Premier long-métrage d’Al Hallak, Impervious a pour héroïne Katie (Daneah Underwood), une jeune femme qui emménage dans une nouvelle maison. Dans la cave, elle trouve des photos de la famille qui y vivait avant et apprend qu’ils ont tous été tués. Elle décide de mener son enquête mais doit vite faire face à des phénomènes terrifiants. Prenez Sinister et Insidious, ajoutez « pervers » dans le titre et vous obtenez un film qui ne semble pas vraiment partie pour révolutionner le genre. En tout cas, si l’on en croit les photos de production, l’actrice a des gros lolos, mais vous devrez vous contenter de l’affiche car nous sommes un magazine respectable et… ah ben je vois que tout le monde est déjà en train de taper son nom dans Google ! 

LEATHERFACE
Après À l’intérieurLivide et Aux yeux des vivants, Alexandre Bustillo et Julien Maury signent leur premier film aux États-Unis avec Leatherface, qui raconte la jeunesse de qui vous savez. Emprisonné dans un hôpital psy, il s’échappe avec trois codétenus après avoir pris une jeune infirmière en otage et se retrouve traqué par un Texas Ranger encore plus timbré que lui (Stephen Dorff, Blade). Les bonshommes étant érudits en matière de Massacre à la tronçonneuse, on est vraiment très curieux de voir cette préquelle qui va sans doute devoir autant à Tobe Hooper qu’à The Devil’s Rejects. En l’absence de la fidèle Béatrice Dalle, moyennement bankable aux USA, le duo s’est rabattu sur Lili Taylor (Conjuring : les dossiers Warren), qui avait traumatisé le sieur Bustillo dans Hantise de Jan de Bont (« C’est tellement moins chiant que La Maison du Diable » nous a-t-il confié), son compère Maury la préférant dans Mystic Pizza, qui lui inspira son court Pizza à l’oeil. Bon, trêve de truffes, Leatherface sort en 2016 et ils ont intérêt à ce que ce soit le meilleur des huit ! 

NIGHT OF SOMETHING STRANGE
Vous connaissez tous le Spring Break, cette étrange tradition étudiante qui se pratique un peu partout sauf en France et qui consiste à aller faire la teuf au début du printemps avec force poitrines dénudées sur lesquelles on verse des litres de bière avant de les léch… pardon. Bref, c’est lors de cet important événement culturel que cinq amis se retrouvent à la plage. Parmi eux, la jeune Carrie, qui chope une MST vicieuse en allant aux toilettes. Jusqu’ici, rien d’étonnant : ce genre de choses arrive dans les cabinets de la rédaction, celles-ci communiquant avec la backroom du sex-shop de la rue d’à côté (après, on se demande pourquoi certains journalistes mettent vingt minutes à faire pipi). Sur le chemin du retour, le petit groupe s’arrête dans un motel paumé, mais le virus se transmet, transformant les infectés en zombies. Producteur de Ms. Cannibal Holocaust et She Kills, Jonathan Straiton réalise ce Night of Something Strange interprété par les scream queens Nicola Fiore et Brinke Stevens. 

QUEEN OF SPADES : THE RITUAL
Quand la Russie imite Jason Blum, ça donne Queen of Spades : The Ritual, réalisé par Svyatoslav Podgayevskiy (non, mon chat n’a pas marché sur mon clavier, ça s’écrit vraiment comme ça). Une entité maléfique appelée la Dame de Pique peut être invoquée selon un rituel ancestral qui consiste à dessiner une porte et un escalier dans le noir sur un miroir et à répéter trois fois son nom au cas où elle serait un peu sourde. Cela lui permet d’apparaître dans toute surface réfléchissante et de couper les cheveux de ses victimes dans leur sommeil. Si celles-ci ont le malheur de se réveiller et de la voir, elles deviennent folles ou meurent de peur. Aucun risque pour les chauves, donc, mais il n’y en a pas dans le film, juste des ados qui succombent à des arrêts cardiaques quand ils voient la Dame près de leur lit ! 

LA 5ème VAGUE
On avait bien aimé La Disparition d’Apoll… euh, d’Alice Creed, où Gemma Arterton passait la quasi-totalité du film toute nue. Son réalisateur J. Blakeson revient avec La 5ème vague, tiré d’un best-seller dystopien. La cinquième vague, c’est la dernière d’une vague d’assauts menés par des aliens : la première a coupé le courant sur toute la planète, la deuxième a provoqué des tsunamis et la troisième l’irruption d’un virus mortel qui a décimé presque toute l’espèce humaine, la quatrième marquant l’arrivée au sol des envahisseurs. L’ultime vague consiste pour eux à prendre l’apparence humaine et à traquer les rares survivants. Chloë Grace Moretz (Carrie, la vengeance) interprète Cassie (les fans du De Palma apprécieront), une jeune fille lancée à la recherche de son petit frère et qui ne sait plus à qui se fier, sauf peut-être à ce séduisant jeune homme qui croise sa route et offre de l’aider. Outre Liev Schreiber, on retrouve au casting deux des jeunes révélations de 2015, à savoir Maika Monroe (It Follows) et Nick Robinson (Jurassic World). Sortie française prévue le 10 février pour cette SF ado qui rappelle la belle époque de V. On signale en passant au réalisateur que Chloë a atteint l’âge légal depuis huit mois et qu [...]

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