Notules lunaires n°288

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WRECKER
Signé Michael Bafaro (Le Pacte, L’Antre du Mal), Wrecker s’annonce comme un hommage direct à Duel et ça nous fait bien plaisir. Anna Hutchison (La Cabane dans les bois, Sasha dans Spartacus) y joue Emily, une jeune femme qui décide de partir avec sa BFF Lesley voir le groupe de son petit ami se produire en concert. Histoire de se la péter un peu, elles montent à bord d’une belle bagnole de collection pour tailler la route, mais leur virée va devenir un enfer lorsqu’un psychopathe monté à bord d’un énorme camion les prend en chasse sur une route déserte. En espérant que la référence du film soit bien celui de Spielberg et pas Fast and Furious

HOLLOWER
Avec à son actif une tripotée de courts horrifiques et des films comme Creepsville, Slaypril Fools Day et Slasher House, l’Anglais Mj Dixon a de la constance et rempile avec Hollower. Nathan, un jeune homme agoraphobe, vit coupé du monde depuis trois ans. C’est alors qu’il rencontre Izzy, sa jolie voisine. Alors qu’il s’ouvre peu à peu à la jeune femme et semble guérir de sa phobie, Nathan va se rendre compte qu’il n’est en réalité pas seul chez lui et que ce qui s’y trouve ne compte pas le laisser s’échapper. Nicholas Vince, qui faisait un Cénobite chuchoteur dans les deux premiers Hellraiser, est au casting dans le rôle d’un flic parleur. 

MARTIAN LAND
Damned ! The Asylum est à la bourre ! En effet, alors que Seul sur Mars, le nouveau Ridley Scott, sort aux USA le 2 octobre, Martian Land, produit par la boîte bis la plus réactive de Hollywood, ne sort que quatre jours plus tard. Heureusement, le film de Scott Wheeler (chef-op’ sur Sharknado 3 : Oh Hell No !) est beaucoup plus ambitieux puisque toute la race humaine, et pas seulement Matt Damon, vit désormais sur la planète rouge dans des villes identiques à celles qu’on trouve sur Terre (en gros, vous faites un plan sur Boston, vous mettez « Boston, Mars » en dessous et le tour est joué) et protégées de l’atmosphère martienne par des champs de force. Mais voilà qu’une tempête de sable traverse l’un des dômes de protection et dévaste Mars New York. Les habitants de Mars Los Angeles vont tenter d’éviter que le désastre ne se répète chez eux. Alan Pietruszewski, aperçu en pilote de l’armée dans Zero Dark Thirty et en contrôleur de la NASA dans Transformers : la face cachée de la Lune, est le héros de ce qui s’annonce comme une grandiose aventure spatiale fort susceptible de ressembler à un épisode de Cosmos 1999

MOST LIKELY TO DIE
Repéré avec le très bon Terreur d’après Clive Barker, Anthony DiBlasi revient avec Most Likely to Die, un slasher sorti tout droit des années 80. L’histoire se passe lors d’une réunion d’anciens du lycée organisée par un joueur de hockey retiré de la profession. Mais la fête se transforme en carnage lorsque certains des invités, liés par un lourd secret, sont décimés un par un par un tueur masqué selon un modus operandi en rapport direct avec les adjectifs désignant les victimes dans l’annuaire du lycée. Seul souci, le casting : entre Heather Morris, l’une des vedettes de Glee et Perez Hilton, le blogueur spécialisé dans les ragots hollywoodiens, pas de quoi sauter au plafond. Heureusement, il y a aussi Jake Busey et sa fameuse dentition à la Moonraker. 

THE HORROR NETWORK Vol. 1
Brian Dorton (Trashology) et Douglas Conner, Joseph Graham (VanillaStrapped), Lee Matthews, Manuel Marin et le duo Ignacio Martín Lerma/ Douglas Conner signent les cinq histoires de The Horror Network Vol. 1, une anthologie qui, on l’espère, sera moins inégale que les V/H/S et autres ABCs of Death. Parce que bon, voir un mauvais film, c’est une chose, mais en voir plein à la suite, c’est plus possible. Au vu du trailer, plus porté sur l’atmosphère que sur les jump scares, il y a heureusement une petite chance pour que celui-ci soit un peu au-dessus de la moyenne et mieux réalisé que la dernière saison de Qui veut épouser mon fils, signée Olivier Megaton. 


WORRY DOLLS

La possession, les tronçonneuses et les sacrifices humains, on aime bien ça, à Mad. Nombre de stagiaires ont ainsi été vidées de leur sang sur l’autel dressé dans notre cave par frère Esposito, qui porte la soutane mieux que personne (avec rien en dessous). Toute notre sympathie va donc à Padraig Reynolds qui, après Rites of Spring, s’attaque à Worry Dolls, notamment interprété par Brea Grant (Halloween II). Suite à la traque d’un serial killer, une petite ville est frappée par une malédiction qui pousse certains résidents à commettre des meurtres abominables. Un flic local va tenter de sauver la vie de sa fille avant qu’elle ne devienne la prochaine victime de ce carnage auquel d’étranges poupées ne sont pas étrangères. Stuart Gordon saura apprécier. 

ZOMBINATRIX
Les films de zombies, pour tout dire, on en a un peu plein le cul. En revanche, un film de zombies SM, on ne dit pas non. On se penchera donc d’un oeil (oui, c’est une expression que je viens d’inventer) sur Zombinatrix, réalisé par Michael Kyne. Le pitch a le mérite d’être clair : Maîtresse Tawny (Bianca Allaine, l’épouse du réal’), une dominatrice de haut vol, surgit de la tombe pour se venger de celui qui l’a tuée. FrankenhookerStreet TrashLe Retour des morts-vivants, David Lynch, Alejandro Jodorowsky et John Waters sont censés avoir eu une grande influence sur le film : ça sent bon l’arty craspec ! 

THE BAD MAN
Réalisateur de Found, Scott Schirmer s’attaque avec The Bad Man à un home invasion d’un genre bien particulier, puisque l’intrus qui pénètre dans une maison pour s’en prendre à ses habitants est un clown. Sadique jusqu’à l’extrême, il va ainsi séquestrer un jeune couple dans son propre foyer et en faire des objets sexuels dans le but de les vendre comme esclaves à des pervers pleins aux as. Ellie Church est en tête d’affiche et retrouve à cette occasion Arthur Cullipher, qui l’avait dirigée dans Headless et tient ici le rôle du clown vicieux. Bon, faudrait peut-être lever le pied sur les films d’horreur avec des clowns, sinon les gosses vont finir par ne plus vouloir aller au cirque. Ce qui n’est peut-être pas plus mal, finalement, parce que le cirque, c’est très chiant. 

HOUSE SHARK
Cette année, nous fêtons les 40 ans des Dents de la mer et le film de requins ne s’est jamais aussi bien porté, que ce soit dans l’eau, le ciel, le sable, la neige ou les tornades. Il était temps de passer à la vitesse supérieure avec House Shark, signé Ron Bonk, connu (ou pas) pour avoir signé Clay et Ms. Cannibal Holocaust. De quoi ça cause ? On n’en a pas la moindre idé [...]

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