NIFFF 2019
Cette année encore, le NIFFF a brillamment honoré le cinéma fantastique avec une centaine de films dont certains nous étaient familiers (Achoura, Freaks, Tous les dieux du ciel, Bridgend, Girls with Balls). Outre une riche sélection de titres asiatiques et danois hors compétition ainsi qu’une carte blanche à l’auteure et dessinatrice suisse Laurence Suhner (l’occasion de revoir Contact de Robert Zemeckis, District 9 de Neill Blomkamp et Premier contact de Denis Villeneuve), un cinéma en plein air projetait quelques classiques et étrangetés en version restaurée : Pulp Fiction, Space Is the Place (un space opera funky), L’Inconnu de Shandigor (film d’espionnage helvétique avec Serge Gainsbourg) ou Alien, qui fut précédé du documentaire Memory : The Origins of Alien d’Alexandre O. Philippe. La compétition officielle, elle, comptait 16 longs-métrages. Et il ne devait en rester qu’un.
DADDY ISSUES
Thème récurrent dans la sélection, les pères défaillants ont beaucoup squatté les écrans du NIFFF. Passons rapidement sur certains films déjà abordés dans ce numéro : le sympathique Come to Daddy d’Ant Timpson ; la semi-déception The Lodge de Severin Fiala et Veronika Franz (Goodnight Mommy), The Room de Christian Volckman, ou encore le touchant Daniel Isn’t Real d’Adam Egypt Mortimer. Attardons-nous en revanche sur le héros du drame fantastique hongrois His Master’s Voice qui part à la recherche de son géniteur, grand physicien impliqué dans un projet top secret. Le film de György Pálfi (le traumatisant Taxidermie) cherche à effacer les frontières entre réalité et fantasmes mais se perd [...]
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