Ce compte-rendu tardif a finalement du bon : en plus de permettre à l’auteur de ces lignes d’exercer l’art dangereux de la procrastination, il offre la possibilité d’établir une liste de souvenirs festivaliers dans laquelle il est particulièrement stimulant de se replonger. Déjà, commençons par rappeler que la manifestation dont il est question est la SEULE à occuper un territoire – celui des Outre-mer – très souvent sinistré en termes d’animation alternative. De fait, une proposition comme celle du festival Même pas peur (localisé à Saint-Philippe, au sud de La Réunion) tient quasiment du miracle. Ensuite, il est notable de préciser que les séances organisées – principalement axées sur le court-métrage, 55 au total – sont toutes gratuites, ce qui draine parfois de manière cocasse des spectateurs profanes qui sortent de la salle pétris d’interrogations et d’avis pour le moins contrastés ! Car même si la programmation recycle quelques « musts » de festivals internationaux qui cartonnent comme prévu auprès du public (les comiques mais pas drôles L’Ours noir de Méryl Fortunat-Rossi et Xavier Seron, Subotika de Peter Volkart et The Gunfighter d’Eric Kissack ; le steampunk lourdi [...]