Mandy de Panos Cosmatos
Mandy
Est-il possible de juger objectivement un film de 2018 dans lequel Nicolas Cage, couvert de sang, s’allume une clope avec la tête enflammée et fraîchement décapitée d’un motard démoniaque ? Parfaitement, c’est impossible. Dans l’univers forcément parallèle des fans indécrottables de l’acteur, ceux qui le suivront jusqu’à la mort dans le moindre second rôle bouffi, dans le moindre doublage vocal de dessin animé pas terrible, Mandy de Panos Cosmatos ne peut que s’imposer comme le film de vengeance terminal. Au premier degré, le réalisateur du contemplatif Beyond the Black Rainbow canalise ses démons esthétiques et parvient à donner chair à ses personnages, à investir émotionnellement le calvaire de la toujours impeccable Andrea Riseborough. Au second degré, l’expressionnisme borderline du jeu de Nicolas Cage trouve ici un terrain de jeu où sa d [...]
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