Maman, je m'occupe du méchant

Housebound

Réalisateur d'Housebound, le Néo-zélandais Gerard Johnstone revient sur sa conception de l'humour ainsi que les raisons qui l'ont poussées à écrire cette histoire de fantômes ou une délinquante se retrouve assignée à résidence au grand dam de sa maman.

Est-ce difficile de monter un projet horrifique comme Housebound en Nouvelle-Zélande ? En France, c'est presque impossible, car les chaînes de télé qui participent au financement veulement des films formatés pour le prime time...

Je compatis. J'ai beaucoup bossé à la télévision et ça m'a appris à trouver des compromis créatifs. Housebound a été financé grâce à une commission et ils ne semblent pas être réfractaires à un genre particulier, même s'ils préfèrent naturellement les drames ou quelque chose pourvu d'un élément culturel sur lequel ils peuvent se raccrocher.

Housebound mélange humour et horreur. Quel genre est venu le premier ?

Lorsque j'écris, tout dépend de mon humeur. Je me souviens qu'au départ je pensais que ça allait être quelque chose de sombre et de sérieux, mais en cours de route le ton s'est adouci. Je pense que cela est dû au fait que le genre de la maison hantée est tellement cliché que, tout ce qu'il me restait à faire, c'était de subvertir les poncifs et la comédie reste le meilleur moyen d'y arriver. De plus, je n'ai jamais vraiment pensé en termes d'horreur ou de comédie. Pour moi, c' [...]

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