
Made in France N°331
Comment as-tu vécu l’accueil plus que mitigé de Block 66, ton dernier court-métrage ?
En fait, il a été plutôt bien accueilli par ceux qui l’ont vu. Mais c’est vrai que les festivals ne l’ont pas sélectionné, à part le PIFFF. Peut-être que l’Holocauste est un sujet trop sensible pour être traité sous un angle fantastique. Mais je ne regrette rien, j’ai traité d’un sujet qui me tient à coeur. Au cinéma, on n’a que trop rarement parlé du sort des enfants dans les camps de concentration. En fait, peut-être que le problème est là : c’est un sujet trop vaste pour un court, il faut le traiter via un long-métrage. Block 66 va cependant avoir une deuxième vie. Il sortira bientôt dans une anthologie de films à sketches français avec un autre de mes courts, Mon père. Mais il est encore un peu tôt pour en parler.
Est-ce la raison pour laquelle tu as mis tellement de temps à faire un nouveau film ?
Absolument pas, ces raisons sont tout autres : l’arrivée de deux enfants quantiques – ils peuvent faire plusieurs bêtises en même temps et en plusieurs endroits différents –, un job pour perdre sa vie à essayer de la gagner – mais que je viens de quitter… et puis comme le CNC ne m’aide pas beaucoup, je n’avais plus d’argent de côté pour me lancer dans un tournage.
Quel a donc été le déclic pour te remettre au travail ?
La quarantaine et des économies au beau fixe… qui ont disparu depuis. Et j’ai eu la chance de croiser des gens assez fous pour me su [...]
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