
Mad in France N°340
Après la diffusion de la série L’Effondrement, vous avez dû recevoir pas mal de propositions ?
Nous avons en effet rencontré plusieurs productions qui ont envie de travailler avec nous, et c’est réciproque ! Nous avons aussi eu des propositions de commandes, mais nous préférons nous concentrer sur l’écriture de notre premier long-métrage et sur nos autres projets personnels.
Pourquoi créer une école de cinéma plutôt que d’enchaîner avec une nouvelle série ou un film ?
Ce n’est pas contradictoire ! Nous avons commencé à travailler sur l’Atelier 7 en 2018, nous planchions donc dessus en parallèle du tournage de la série L’Effondrement. Nous sommes plusieurs à accompagner la première résidence de l’école, en juillet, dans un chalet des Alpes : Guillaume Desjardins et moi-même, et aussi l’autrice et comédienne Mélody Daniel et l’ingénieur Reha Simon.
En quoi l’Atelier 7 se différencie-t-il des autres séminaires d’apprentissage ?
Nous nous sommes vraiment basés sur notre expérience personnelle. Nous avons énormément tourné après être sortis de l’école de ciné, et c’est là que nous avons le plus appris, ensemble, en faisant les choses. Par exemple, nous avons participé à un bon paquet de concours de tournage en 48 heures. L’Atelier 7 est donc une résidence de création basée sur le fonctionnement des écoles démocratiques. Tout repose sur l’idée qu’on est capables de se former soi-même, seul ou avec d’autres, de pair à pair. Il n’y a pas de programme, ni de prof, ni de cours. C’est un lieu de création et d’apprentissage autogéré. Les résidents apprennent ce qu’ils veulent avec la méthode qu’ils préfèrent, et élaborent ensemble leur propre progra [...]
Il vous reste 70 % de l'article à lire
Ce contenu éditorial est réservé aux abonnés MADMOVIES. Si vous n'êtes pas connecté, merci de cliquer sur le bouton ci-dessous et accéder à votre espace dédié.
Découvrir nos offres d'abonnement