Mad in France N°326

Mad in France devient Mad in Belgique ! Le Plat Pays a en effet accouché depuis une décennie d’une nouvelle génération de cinéastes et techniciens prodiges qui font bouger les lignes. Robrecht Heyvaert est de ceux-là. Jeune directeur de la photo, il s’est fait remarquer via quelques films comme le polar Les Ardennes ou Revenge de Coralie Fargeat. Discussion avec une future star.
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Quelles études avez-vous suivies avant de devenir chef-opérateur ? 

J’ai suivi un cursus « techniques audiovisuelles » à l’école RITS de Bruxelles. Pendant et après mes études, j’ai travaillé sur pas mal de courts-métrages réalisés par les étudiants. J’ai ainsi beaucoup appris sur le métier de chef-opérateur, mais aussi sur le travail en équipe, la compréhension des histoires et la façon de leur donner vie avec des images. 


Voyez-vous les courts-métrages comme un simple moyen d’engranger de l’expérience ou avez-vous un vrai goût pour ce format ? 

Il y a des choses que tu peux te permettre sur des courts-métrages qui sont difficiles à faire sur des longs ou des séries télé… comme ne pas être payé, par exemple. Comme ce sont des tournages assez courts, il est possible de s’investir gratuitement une semaine durant. En retour, tu engranges effectivement de l’expérience, mais aussi des connexions avec des réalisateurs, des équipes et des producteurs. Et si tout va bien, tu participes à un bon film. Ce qui est magnifique avec les petits budgets, c’est non seulement de bosser avec une équipe dévouée, mais aussi de voir comment l’ingéniosité pallie l’absence de moyens. Et ce format permet à des cinéastes d’expérimenter des choses qui ne fonctionneraient pas dans un long. C’est l’une des principales raisons pour lesquelles j’aime participer à des courts, et en regarder aussi. Beaucoup de ces films pourraient trouver un écho auprès du grand public. Personnellement, j’aime regarder des films de styles différents, et en tant que chef-opérateur, j’ai eu l’occasion de travailler sur des courts très divers : horreur, comédie musicale, science-fiction… 



Voyez-vous également le court-métrage comme une opportunité de développer des liens avec un réalisateur afin de le sui [...]

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