Mad in France N°298
Ludovic De Gaillande réalise son film Vardøger dans le cadre de ses études à l’école 3IS. Une bonne stratégie puisque le choix du court est libre (pas de producteur ou de diffuseur à courtiser pour faire du genre) et les moyens plus que corrects (une économie d’échelle importante par rapport à un cadre de production traditionnel). Ludovic sort donc de son chapeau son projet nommé Vardøger. « C’est un terme norvégien » nous explique-t-il, « une croyance scandinave liée à l’isolement des habitations dans la campagne nordique, désignant une présence qui nous précèderait dans nos actes et déplacements. On trouve pas mal d’histoires et de témoignages locaux sur des phénomènes de « déjà-vu » liés à ce mythe. » Un mythe qu’il transpose dans Paris, de nos jours : un photographe allemand couvre de mystérieux meurtres dans la capitale, et réalise peu à peu que des êtres fantastiques apparaissent sur ses clichés… On ne la fait pas à l’un des plus grands fans de McTiernan sur Terre, à savoir votre serviteur : l’histoire de Vardøger ressemble au pitch de Nomads, tout premier film du réalisateur de Piège de cristal, réalisé en 1985 : « J’ai découvert Nomads sur le tard, en import DVD en 2007. La première vision était déroutante, mais le film me trottait dans la tête. Je l’ai revu plusieurs fois depuis et, comme tous les meilleurs McTiernan, il me happe chaque fois par son ambiance et sa richesse thématique et formelle. ». Si le film de McT n’est pas sa seule inspiration, Ludovic fait néanmoins une rencontre déterminante qui cimente définitivement le projet Vardøger : « Il se trouve que j’ai rencontré Nico Rogner, l’acteur principal, pre [...]
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