Avec The Cure, Xavier a réalisé un vieux fantasme : mettre en scène un film fantastique. « Mon court est une profession de foi. Une déclaration d’amour à un genre que j’adore. Mais je voulais surtout apporter ma touche en l’ancrant dans le monde moderne tout en conservant son ADN intact. »Pour cela, Xavier concocte une histoire de vampire à la recherche d’une victime. Mais ici, pas de Nosferatu se glissant par une fenêtre pour vider de son sang une jeune fille craintive. The Cure s’inscrit définitivement dans une hybridation épouvante/thriller rappelant les choix formels et narratifs sophistiqués de certaines séries télé. Un beau tour de force pour un court-métrage tourné dans un unique appartement : « La contrainte peut aussi se révéler une force : celle de vous pousser à l’inventivité. Filmer un face-à-face dans deux pièces implique de varier angles et valeurs de plans, d’éviter la répétition. Avec Hugues Espinasse, le chef-opérateur, nous avons dû aussi composer avec les contraintes de l’appartement. Par exemple, nous avons dû adapter l’éclairage. Les murs étant trop fragiles pour accrocher des lumières, il a fallu jouer avec les luminaires d’intérieur. ». Trois jours de tournage intenses durant lesquels les comédiens et l’équipe s’entas [...]