Attendu le 10 juin aux États-Unis, Bleeding revisite le film de vampires sous un angle naturaliste, qui n’est pas sans rappeler Martin de George A. Romero, notamment par son traitement sans fard de la dépendance. « Nous avons voulu faire quelque chose de brut, de puissant et d’honnête », explique le réalisateur Andrew Bell. « Nous voulions raconter une histoire de vampires, mais montrer que les vrais monstres étaient là depuis le début, s’attaquant aux jeunes et se nourrissant de ceux qui leur faisaient le plus confiance. » Une approche qui permettra peut-être au cinéaste débutant d’éviter les clichés du genre et de proposer une œuvre plus poignante et originale que la moyenne. Qui sait ?