Devenu la coqueluche d’Hollywood au sortir de Paranormal Activity, Oren Peli n’a pas connu la carrière que certains lui prédisaient après le carton de son premier film tourné pour une bouchée de pain. En effet, ni son found footage Area 51 (reshooté à mainte reprise pendant plusieurs années avant de sortir en VOD dans l'indifférence générale), ni la série The River n’ont confirmé les espoirs placés en lui. Un sort que Peli assume au micro de Mick Garris (dont le podcast Post Mortem donne la parole aux réalisateurs spécialisés dans le cinéma horrifique) en expliquant ne pas avoir cherché le succès à Hollywood. « Je voulais récupérer mes bénéfices et me retirer après le premier, mais j’ai fini par déjeuner avec Steven Spielberg qui m’a proposé de faire une série télé ensemble », explique-t-il. « Et The River est née de là. J’ai ensuite été confronté à plusieurs opportunités qui m’ont poussé à me dire : “Oui, je pourrais réaliser un truc”. J’ai donc reçu de nombreux scripts, comme celui d’Eliza Graves que j’aimais beaucoup. Mais le projet à capoté à cause d’un gros souci juridique. » Faute d’avoir pu illustrer le scénario d’Eliza Graves (qui sera finalement porté à l’écran par Brad Anderson sous le titre Stonehearst Asylum), le producteur des médiocres Chroniques de Tchernobyl semble donc avoir tiré un trait sur sa carrière hollywoodienne, ce qui lui va très bien au vu de la stabilité de sa situation personnelle... « À ce stade, il faudrait que je m’ennuie vraiment pour m’y remettre », conclut Peli. « Je ne pense pas y retourner bientôt où alors il faudrait que j’adore tellement une idée qu’elle me pousserait à abandonner ma petite vie tranquille et à replonger dans l’univers fou de la réalisation. Je suis ravi de ne plus avoir à m’y frotter désormais. » Pour écouter l’intégralité de l’entretien, n’hésitez pas à vous rendre ici.