Le B à Z de LMR n°312

Chaque mois, l’homme de lettres Christophe Lemaire vous fait réviser votre alphabet tout en abordant l’actualité sous un angle très… personnel.
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A COMME ARCHIVES

En zappant sur Facebook, je tombe sur un lien dingo bourré d’images d’archives impensables pour le fantasticophile nostalgique de plus de 50 ans. Sur RTS, site de la radio télévision suisse, une vidéo de 20 minutes datée de 1964 et intitulée Les Effets spéciaux dans les films d’horreur dévoile, entre autres, une interview de Boris Karloff parlant de ses longues séances de maquillage avec Jack Pierce pour son rôle du monstre de Frankenstein, suivi du même Jack Pierce qui, dans un français presque impeccable, parle de son travail en plein tournage de L’Empreinte de Frankenstein de Freddie Francis. Puis Roger Corman et Vincent Price errent sur le set du Masque de la mort rouge avant que ne déboule une séance de maquillage de Prudence Hyman pour The Gorgon de Terence Fisher. Enfin, Christopher Lee explique (également dans un français châtié) qu’il est mort à l’écran de façon bien plus compliquée que la plupart des comédiens de sa génération. Erreur Sir Christopher ! Car, de mémoire de cinéphile, vous n’avez jamais entièrement explosé comme John Cassavetes dans Furie de Brian De Palma, Yaphet Kotto dans Vivre et laisser mourir de Guy Hamilton ou les moutons dans Bad Taste de Peter Jackson. Le lien : www.rts.ch/archives/tv/information/continents-sans-visa/4939634-films-d-epouvante.html


C COMME CINÉMA

Petit pincement au coeur… Il y a encore une trentaine d’années, Paris était bardée de salles bis aujourd’hui disparues. Allez, un petit coup de nostalgie pour le vieux combattant des salles de quartiers que je suis… J’ai vu Derrière la porte verte au Midi Minuit, Le Spectre d’Edgar Allan Poe au Colorado, Maciste dans les mines du roi Salomon au Bellevue, La Fureur d’un flic au Cinex, La Lame infernale au Far West, L’Île de l’enfer – cannibales à la Cigale, Les Anges mangent aussi des fayots au Gaité Rochechouart, Sugar Hill au Hollywood Boulevard… Quant au Méry, situé place Clichy, j’y avais découvert entre autres Lettres d’amour d’une nonne portugaise

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