B COMME BODY SNATCHERS

En achetant dans une vieille boutique « gremlinesque » un lot de 20 numéros (pour dix euros seulement, yeah !) de la revue Cinéma (600 numéros publiés entre 1954 et 1999 mine de rien !), je tombe sur un excellent dossier consacré à Sam Peckinpah dans le numéro 69. En lisant une interview du grigou alcoolo, j’apprends un scoop cinéphagesque : ce bon vieux Sam a mis sa papatte sur L’Invasion des profanateurs de sépultures, chef-d’oeuvre de la SF des années 50 signé Don Siegel. Il dit : « J’ai un peu collaboré au scénario, j’ai même écrit une scène de quatre pages que je pensais devoir être mise dans le film. Siegel a montré mon travail à Walter Wanger, le producteur, et l’on m’a fait réécrire une partie du scénario original. Disons que même si j’ai faitdu rewriting sur ce film, c’est tout de même mon premier travail de scénariste-dialoguiste. Et j’ai également tenu plusieurs petits rôles ! ». En revanche, si vous avez un jour entendu dire que John Carpenter serait venu en renfort deuxième équipe sur Bienvenue chez les Ch’tis, sachez que ce n’est qu’une légende urbaine. 




E COMME ERASERHEAD

Lynch-mania aidant (Salut Twin Peaks ! Comment que tu vas depuis le temps ?), Eraserhead est ressorti en salles fin mai. Découvert lors de sa toute première sortie parisienne (6000 spectateurs en trois salles et quatre semaines d’exploitation), le film m’emballa tellement que je me décidai à écrire une critique. La première de ma vie à être publiée ! C’était en mars 1981 pour le fanzine de Norbert Moutier Monster Bis. Tout enjoué, j’écrivais : « Lynch a percé un trou dans la conscience, l’a plus ou moins vidée de son contenu et a mixé le tout pour le transposer sur un écran durant 1H30. ». Moutier (qui vit à Orléans) répondait alors en ces termes : « Nous remercions ici not [...]