Le B à Z de LMR n°293

Chaque mois, l’homme de lettres Christophe Lemaire vous fait réviser votre alphabet tout en abordant l’actualité sous un angle très… personnel.
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B COMME BOX-OFFICE 

Le dernier Star Wars serait devenu – selon 10 572 sites – le plus gros succès de tous les temps. Ah ouais ? Certes, le délire geek de J.J. Abrams a battu tous les records dans le monde (sans néanmoins niquer Avatar). Sauf qu’aux États-Unis, le box-office se fait non pas sur les entrées, mais sur la caillasse. Et qu’un dollar de 1939 ne vaut pas un dollar de 2016. Entendre par là que Star Wars : le réveil de la force est loin d’avoir battu Autant en emporte le vent qui, au taux actuel du billet vert, a récolté 1 757 788 200 dollars de recettes. Contre 848 953 100 pour le Han Solo grabataire. Soit plus du double ! Le chemin est encore loin pour que Darth Vador toise Rhett Butler ! Et même E.T, l’extra-terrestre, La Mélodie du bonheur et le Star Wars originel. Résumons : pour exploser tous les records, c’est simple, il vous suffit de tourner un petit snuff de 12 minutes que vous projetez ensuite à l’homme le plus riche de la planète acceptant de payer sa place deux milliards de dollars. Et là, vous faites le plus grand succès de l’Histoire du cinéma en une seule séance avec une seule personne ! 

C ET R COMME CARPENTER ET RAIMI 

The Thing est donc ressorti fin janvier en copie 4K tellement nickel que l’on peut compter les poils de barbe de Kurt Russell. L’occasion de me remémorer ma première vision du chef-d’oeuvre de Carpenter… C’était en octobre 1982, à Sitges, où Sam Raimi venait présenter Evil Dead dans son tout premier festival (un mois avant le Rex). Avec les Madeux de l’époque (Saint Jean-Pierre Putters, Pierre Pattin de Zombie Zine – décédé il y a 27 ans ce mois-ci – et Gérard Biard, aujourd’hui rédac’ chef de Charlie), nous avions donc découvert The Thing en même temps que Sam Raimi, assis à ma droite dans la rangée. Le plus drôle, c’est qu’il s’est littéralement mis le visage dans les mains durant la fameuse séquence de la prise de sang. À la fin de la projo, je rigole et lui demande comment le mec qui a fait Evil Dead (que nous avions découvert la veille) a pu être horrifié à ce point ? Tout penaud, il a r&e [...]

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