Le B à Z de LMR n°283

Chaque mois, l’homme de lettres Christophe Lemaire vous fait réviser votre alphabet tout en abordant l’actualité sous un angle très… personnel.
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3 COMME 3D 

Où trouver à Paris un cinéma avec une bonne projection 3D ? Car le problème est la perte de luminosité quasi systématique dans la plupart des salles. Genre MK2 Bibliothèque (salle du bas, dénonçons-la !) où le Captain America 2 distribuait des mandales en relief dans une telle pénombre que l’auteur de ces lignes quitta la salle au bout de dix minutes. Mais s’il y a une salle qui respecte le quota minimal clarté/3D, c’est bien l’Imax du Pathé Quai d’Ivry. L’expérience est réellement impressionnante, à condition que les films jouent à fond la carte de l’immersion totale. Ainsi, en me rendant à une séance de Jupiter : le destin de l’univers des Wachowski, je rentre dans la salle Imax… vide ! Mais bientôt rejoint par trois lecteurs nantais (fraîchement installés à Paris) visiblement étonnés et ravis de tomber sur un rédacteur de Mad. Je découvre donc le film, mi-fasciné, mi-éberlué, ne sachant pas s’il s’agit d’un gros bis foutraque à 175 millions de dollars ou d’une date dans l’Histoire de la science-fiction. Toujours est-il que les Wacho, sur certaines séquences, utilisent la 3D à merveille. Alors qu’à d’autres moments, à cause d’un montage toujours trop speed, l’oeil n’a pas le temps de s’habituer au vertige spatial. Tout le contraire d’un autre réalisateur qui, lui, semble avoir compris l’immersion : Robert Zemeckis. Avant Jupiter était ainsi projeté le teaser 3D de son The Walk où une caméra longe un immeuble de cinquante étages pour se poster ensuite au-dessus du crâne de Joseph Gordon-Levitt. Probablement la séquence 3D la plus impressionnante du monde. Ça va être dur d’attendre jusqu’au 30 septembre ! 

 

 

 

C COMME CÉSAR  

Cela fait quarante ans qu’une partie de la profession se plaint qu’aucune comédie ne soit nommée aux César. Jusqu’à La Famille Bélier cette année ! En attendant, le cinéma mad-esque, lui, n’est jamais réellement présent, si l’on excepte quelques nominations techniques polies (voir La Belle et la Bête). S’il est vrai qu’on imagine mal un César du meilleur film revenant à Martyrs (trop offusquant pour la plupart des professionnels de la profession), on en aurait bien imaginé d’autres… Car si TOUS les votants avaient – par exemple – vu L’Étrange couleur des larmes de [...]

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