Le B à Z de LMR n°280
C COMME CHIEN
Souvenez-vous… Il y a une époque pas si lointaine où le chien était un Dieu à Hollywood. Systématiquement sauvé dans les films catastrophe au détriment de millions d’êtres humains (Volcano, Le Pic de Dante, Independence Day), il devenait même parfois invincible, soit par la taille (Digby, le plus grand chien du monde), soit par vampirisation (Zoltan, le chien de Dracula), ou tout simplement en raison de son irrésistible bonhomie (la série des Beethoven. Pas très mad ça !). Et puis, en l’espace de quelques mois, v’là-t-y pas que quatre films nous montrent des toutous sacrifiés sur l’autel de la barbarie. L’incroyable White God (actuellement en salles) où les chiens sont obligés de se révolter pour cause de maltraitance et le trio John Wick/Quand vient la nuit/The Rover où, respectivement ; Keanu Reeves, Tom Hardy et Guy Pearce veulent venger leur animal de compagnie froidement abattu. Comme si tuer un représentant de l’espèce canine était devenu aujourd’hui le summum de transgression dans un cinéma américain mainstream de plus en plus infantilisé. La preuve : même les lunettes de Harry Potter n’ont jamais eu le moindre bobo !
D COMME DEALER
Thriller urbain tendu, Dealer prouve qu’avec un très petit budget (165 000 euros, mais très probablement moins) et douze jours de tournage, on peut shooter en France un polar plus teignasse et bien moins friqué que… allez tiens… le dernier Olivier Marchal. Une pratique qui, vu la crise et les avancées technologiques, devrait devenir monnaie courante dans les années à venir. Car tout dans ce premier film de Jean Luc Herbulot (visiblement un fan de cinéma mad vu son Facebook) est vraiment habit& [...]
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