Le B à Z de LMR n°278

Chaque mois, l’homme de lettres Christophe Lemaire vous fait réviser votre alphabet tout en abordant l’actualité sous un angle très… personnel.
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B
COMME NICOLAS BOUKHRIEF  

Quatre ans après Gardiens de l’ordre, l’ami Nicolas Boukhrief revient avec un nouveau polar situé dans les milieux du djihadisme français. Yeeeap ! Mi-septembre dernier, quelques potes sont donc passés sur le set histoire de faire un coucou discret pour une séquence tournée dans un bar parisien. En fronçant les mirettes, il est possible que vous aperceviez en fond de plan un tatoué (Fausto Fasulo), un producteur de giallo (François Cognard), un PIFFF-man (Cyril Despontin) et même un geek belge en train de cocher une revue télé dans un coin de cadre. On ne dira rien de rien sur le scénar’ tenu secret (vu l’actualité, c’est quand même chaud bouillant cette histoire !), mais ça promet d’être du non-Kad Merad et de l’anti-Franck Dubosc. L’occasion aussi de croiser Gaëlle Cohen, cascadeuse cool (elle a géré les bastons de Cécile de France sur Gardiens de l’ordre et de Jessica Biel sur The Secret) qui, depuis qu’elle s’est expatriée aux États-Unis, n’arrête plus de voltiger dans les coins de cadre. Notamment sur Black Storm qui, selon ses dires, a été le job le plus éprouvant de sa carrière. « Tu peux pas imaginer ce que c’est que de flotter en l’air huit heures par jour face à des ventilos géants qui finissent par te glacer le sang. » 



C
COMME CANNON FILMS  

La vision de The Go-Go Boys : The Inside Story of Cannon Films (qui sort chez nous le 22 octobre), le chouette docu sur les patrons de la Cannon (Menahem Golan et Yoram Globus, dits Mémé et Yoyo) m’a replongé dans des abîmes de nostalgie. Non pas celle de la VHS, contrairement à une partie de nos lecteurs, mais celle du Festival de Cannes. En revoyant les images de la Croisette bardée d’affiches Cannon, j’ai été transporté près de 30 ans en arrière. Notamment devant l’énorme stand lumineux de la firme (que l’on aperçoit brièvement à l’écran), situé au beau milieu du sous-sol du Palais, centre névralgique du Marché du Film. Là, entre deux projos, on venait régulièrement s’asseoir pour mater les dizaines de trailers Cannon projetés en boucle, du Justicier de minuit avec Bronson aux « ninjateries » du moment avec Michael Dudikoff. Mais la Cannon squattait aussi la salle 7 (désormais mythique) [...]

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