KONG : SKULL ISLAND de Jordan Vogt-Roberts

Kong: Skull Island

On ne pourra pas reprocher à Kong : Skull Island de ne pas avoir créé la surprise : là où on attendait du McDo dopé aux CGI, on se retrouve face à du pur cinéma bis, avec tout ce que ça implique de réjouissances primales et de grand n’importe quoi !

1971. Monarch, une agence scientifique financée par le gouvernement américain, découvre une île dans le Pacifique. Elle ne figure sur aucune carte et Bill Randa (John Goodman), le boss de Monarch, est convaincu qu’elle abrite des espèces animales inconnues qui ont échappé au processus de l’évolution. Après avoir réussi à obtenir un financement, Randa recrute un commando héliporté à peine sorti de la guerre du Vietnam, une photographe de guerre pacifiste (Brie Larson), un ancien officier du SAS (Tom Hiddleston) et fait route vers l’île mystérieuse, que les soldats truffent d’explosifs afin de débusquer la faune locale. Dont le premier membre à réagir est Kong : il détruit la totalité de l’escadrille, laissant les explorateurs et leur escorte militaire à la merci d’une jungle infestée de monstrueuses créatures. Tandis que le chef du commando (Samuel L. Jackson), ivre de vengeance après avoir perdu l’essentiel de ses hommes, ne pense plus qu’à tuer Kong au mépris du danger, le reste de la troupe comprend rapidement que l’équilibre naturel des lieux et du monde extérieur repose sur la survie du grand singe…

 

On imagine ce que Guillermo del Toro, suggéré par Peter Jackson à la production, aurait pu tirer d’un tel sujet. Seulement voilà : soucieux de s’aligner sur le système de franchise prôné par Marvel et DC qui veut que les films consacrés à un seul personnage se succèdent avant de converger en un seul, Legendary et Warner avaient ici pour intention de conter les origines de Kong. Sauf que ce n’est pas du tout le cas, puisque celles-ci ne sont évoquées qu’au détour d’une réplique tout droit sortie des Dents de la mer 4, où l’on apprend que le singe trimbale un gros trauma, sa famille ayant été massacrée par des prédateurs reptiliens qui se reproduisent trop vite pour qu’il puisse tous les exterminer. Bref, Kong, c’est un peu Batman, et l’Île du Crâne son Gotham. Dès lors, on saisit ce qu’est véritablement

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Commentaire(s) (1)
banditmanchot
le 07/03/2017 à 14:29

Donc "Moyen" sir Delelée ? S'il fallait lui accorder une note ?

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