Interview : Julius Avery, réalisateur

En ces temps de productions horrifiques bourrées de jump scares ou de films d’épouvante se prenant pour des installations d’art contemporain, Overlord s’assume comme un bon vieux ride horrifique des familles. Son réalisateur, Julius Avery, a visiblement pris son pied à filmer ces GI’s en proie à des nazis élèves du docteur Frankenstein. Rencontre avec le cinéaste au Festival de Sitges, lors de la première européenne du film.
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Est-il vrai qu’Overlord a failli faire partie de la franchise Cloverfield

Non ! Ça n’a jamais été le cas. Overlord est une histoire que le scénariste Billy Ray a pitchée à J.J. Abrams. Ce dernier a aimé l’idée et a lancé le développement en totale indépendance de la franchise Cloverfield, que je trouve très cool au passage. En fait, on pourrait faire là maintenant un film avec des aliens sur la plage et l’appeler Cloverfield. C’est un univers très ouvert, mais je vous assure qu’Overlord n’a jamais été pensé un seul instant pour en faire partie. 


Pourquoi avez-vous quitté l’Australie après votre premier long, le polar Son of a Gun

Eh bien, on fait beaucoup plus de films aux États-Unis ! En Australie, les budgets sont moins importants et on préfère plutôt produire des drames. Mais moi, j’ai envie de faire des films d’action bien méchants ! C’est ce que je veux faire depuis que je suis gamin. Mad Max est l’un de mes films d’action préférés. Bien sûr, c’est une production australienne, mais aujourd’hui, si on a envie de faire quelque chose de cette trempe, il vaut mieux travailler à Hollywood. 


Est-ce Son of a Gun qui vous a permis de traverser l’Océan Pacifique ? 

J’ai fait plusieurs courts-métrages avant, ce qui m’a permis de mettre un pied dans la porte et de faire circuler le scénario de Son of a Gun. J’ai eu la chance de pouvoir l’envoyer à Ewan McGregor, qui était mon premier choix. Au moment où il a accepté, tout a changé. Le film a été financé et c’était parti. Grâce à ce film, j’ai pu me rendre à Los Angeles. J’en ai profité pour le montrer à plusieurs studios, dont Bad Robot, la société de production de J.J. Abrams. J’ai rencontré ce dernier et il m’a demandé ce que je voulais faire après. C’est complètement dingue quand j’y repense. Je venais de nulle part et les gens de Bad Robot m’ont fait confiance. Ç’a été une [...]

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