Comment avez-vous été impliqué dans cette nouvelle suite à votre long-métrage de 1978 ?

C’était l’idée de Jason Blum et de Malek Akkad. Ils voulaient que je serve de guide au film, du début à la fin de la production. Or, au lieu de me plaindre des suites et remakes de mes oeuvres, c’est probablement mieux de donner un coup de main, pour influencer un peu les choses. J’ai donc donné mon avis quand on me le demandait, et je me suis tu quand on ne me demandait rien ! De toute façon, le scénario était formidable, et il n’y avait pas grand-chose à redire. C’était intéressant et frais de faire comme si les autres suites n’existaient pas, et de prendre un nouveau départ. De plus, j’étais ravi qu’on fasse revenir Jamie Lee Curtis.


Cela vous satisfaisait d’avoir une héroïne de 60 ans, au sein d’un genre horrifique abonné aux personnages adolescents ?

Ce qui m’a plu là-dedans, c’est en effet que le personnage de Laurie Strode porte des cicatrices, elle a souffert de ce qui lui est arrivé. Elle n’est plus la jeune fille du premier film, et j’aime ce qu’elle est devenue. Cela dit, nous avons aussi des personnages adolescents dans ce nouveau Halloween. Il y a une baby-sitter, d’autres filles, un petit gars mignon… En fait, l’histoire est celle de plusieurs générations, issues de Laurie Strode. Elle est la grand-mère, et il y a sa fille et sa petite-fille. Et en dépit de ce qu’il se passe au début du film, elles ont toutes à affronter le même problème, qui est Michael Myers. Il est de retour, et les trois femmes devront se rassembler pour le combattre – c’est super.


En revanche, le fait que Laurie Strode soit la soeur de Michael Myers a été abandonné…

Ha ha, je crois bien ! Cette histoire de frère et de soeur n’existait pas du tout au départ. Elle est due au fait qu’on m’a demandé de tourner des scènes additionnelles, afin de rendre le premier film assez long pour pouvoir jouer sur les grandes chaînes de télé américaines. Comme je n’avai [...]