Si vous êtes vous aussi lassés de voir les cinéastes actuels recourir au tout numérique dès qu’ils s’attaquent au genre de la terreur animale, alors vous serez sans doute intrigués par Primate, dont la note d’intention s’avère particulièrement alléchante. « Ce film s’inspire de Cujo » explique le réalisateur Johannes Roberts (The Strangers: Prey at Night) qui narre les mésaventures d’un groupe de jeunes gens attaqués par un singe revanchard. « Il affiche clairement ses influences et représente le film pratique ultime, en raison des différentes façons dont ils ont réalisé Cujo avec les chiens : différents costumes, des acteurs déguisés, des animatroniques, tout ce genre de choses. » Une méthode à l’ancienne qui permettra peut-être à Primate de renouer avec l’efficacité viscérale de son modèle, et, pourquoi pas, de convaincre d’autres metteurs en scène de ne pas céder à la facilité lorsqu’il s’agit de donner vie à un animal féroce.