I AM NOT A SERIAL KILLER de Billy O’Brien

I Am Not a Serial Killer

Comme souvent, l’innovation en matière de cinéma fantastique vient d’une petite production qui ne paie pas de mine, tout entière axée sur l’observation d’un septuagénaire fatigué par un gamin pas très équilibré.

Deux ans après une commande pour le câble, Scintilla (une quelconque histoire de bidasses chargés d’éliminer un monstre hybride), l’Irlandais Billy O’Brien tient la promesse faite en 2005 avec Isolation, tentative réussie d’horreur rurale. Dix ans plus tard, le réalisateur démontre avec I Am Not a Serial Killer que son talent ne s’est en rien émoussé. Changement radical de décor : d’une ferme boueuse de la campagne irlandaise, on passe à une bourgade du Midwest, au coeur de l’hiver. Ambiance réfrigérante à la Fargo pour un film qui, par l’atmosphère qu’il distille, évoque Donnie Darko et, surtout, Phantasm de Don Coscarelli, dont le héros, un adolescent orphelin, suspecte un croque-mort de se livrer à un trafic de cadavres dans le cimetière où sont enterrés ses parents.

Dans I Am Not a Serial Killer, un adolescent sensiblement du même âge que celui de Phantasm vit une expérience proche : il suspecte un retraité de ses voisins d’être une créature à la Lovecraft qui multiplie les victimes dans le secteur. L’ado en question étant convaincu de ses pr& [...]

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