Humains ou presque

The Giver

Si les triomphes de Harry Potter et Twilight ont lancé une nouvelle mode de sagas fantastiques pour adolescents, les recettes faramineuses de leur descendant direct Hunger Games ont relancé en douce une science-fiction indissociable des années 1970 : la fable d'anticipation. Derrière ses traits d'énième teen-movie, The Giver souhaiterait bien ainsi rejoindre THX 1138, Soleil Vert et L'Âge de cristal au panthéon du genre.
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Né en 1950, soit plus jeune que Richard Fleischer, Michael Anderson ou même George Lucas, mais plus mûr Gary Ross ou Francis Lawrence, Phillip Noyce entend à l'évidence s'inspirer davantage de ces classiques des seventies que des blockbusters récents. En cela, il s'inscrit dans un mouvement non pas contemporain, mais remontant à la fin des années 1990, lorsque Andrew Niccol, Peter Weir ou Gary Ross justement, futur réalisateur d'Hunger Games, se risquaient à dénoncer les travers d'une société bâtie sur les apparences avec Bienvenue à Gattaca, The Truman Show ou Pleasantville. Faiseur sans grande personnalité (son superbe Calme Blanc, sorti à la fin des années 80, devait presque tout à George Mad Max Miller), Noyce trouve donc dans le ton et l'esthétique de The Giver : Le Passeur matière à voyager lui-même dans le pas [...]

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Commentaire(s) (1)
John Murdoch31
le 25/10/2014 à 12:09

L'ultime test médical de Bienvenue à Gattaca...où la scène qui me bouleverse à chaque fois....

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