Give me five Stephen Norrington
THE THING DE JOHN CARPENTER (1982)
« J’ai vu The Thing à l’âge de 18 ans. Je me souviens être revenu du cinéma sans voix. À l’époque, les projections se faisaient sur pellicule, et les films ne restaient à l’affiche que quelques semaines avant de disparaître pour de bon… du moins jusqu’à leur sortie en VHS des années plus tard. Je suis allé voir The Thing tout seul un après-midi, et je n’ai pas réussi à le décrire aux parents de ma petite amie. Je lançais des trucs du genre : « Il y a cette tête qui se décroche et sur laquelle poussent des pattes d’araignée, ce chien dont les entrailles ressortent, ces deux types fondus ensemble… ». Bien sûr, les effets de Rob Bottin m’ont ravagé le cerveau, et son travail est toujours une référence aujourd’hui. Ses monstres ont provoqué mon enthousiasme vis-à-vis du latex. J’ai commencé à être obsédé par les tentacules, les dents et les trucs gonflables les plus étranges. Et j’ai décidé de me lancer dans les effets spéciaux. Honnêtement, toutes mes idées ont émergé de ma vision de The Thing et du travail de Bottin en général. D’un autre côté, j’ai aussi beaucoup été influencé par le style photographique de Carpenter, sa direction d’acteurs subtile, les plans larges, le format Cinémascope, le jeu très inspiré entre la musique et l’image, et l’approche [...]
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