Give Me Five Ryûhei Kitamura
MAD MAX
DE GEORGE MILLER (1979)
« Tous les Mad Max sont formidables. Et ils sont tous différents ! Qui aurait pu imaginer il y a 30 ans que George Miller reviendrait à son plus haut niveau à l’âge de 70 ans avec Fury Road ? C’est totalement fou. Ce gars-là est d’une espèce à part. Je ne comprends pas comment son cerveau fonctionne. Je rêve de devenir comme lui un jour. J’adorerais pouvoir réaliser la suite la plus tarée possible de Versus à l’âge de 70 ans, ce serait de la dynamite ! Mais Miller, sérieusement… Il a aussi fait Babe et sa suite, qui sont également des bijoux. Et quand on regarde de plus près, des films comme Babe, le cochon dans la ville et Happy Feet 2 ont une qualité de mise en scène exactement identique à celle de Mad Max. Babe 2, c’est une version animale de Mad Max 2 : le défi ! J’ai toujours admiré tout ce que fait Miller. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui m’ont poussé à faire mes études de cinéma en Australie. Malheureusement, personne n’essayait de faire ce type de films quand j’étais là-bas. Je n’arrêtais pas de leur dire : « Vous vivez dans le pays de Mad Max, vous ne voulez pas faire ça ? ». Mais non, ça ne les intéressait pas, ce qui me dépasse. J’ai vu le premier Mad Max à l’âge de dix ans, et sa suite deux ans plus tard. Ces films ont tracé un chemin pour moi, que je me suis empressé de suivre. »
HIGHLANDER
DE RUSSELL MULCAHY (1986)
« Highlander ! Mon dieu, je trouve que c’est un film parfait ! Russell Mulcahy est lui aussi un cinéaste australien, et j’adore les clips qu’il a tournés pour Duran Duran dans les années 80. Mais je suis encore fasciné aujourd’hui par Highlander. Toutes ces transitions visuelles, qui nous font passer d’une scène à l’autre, d’une époque à l’autre… Bon sang ! Razorback était déjà génial en termes de mise en scène, mais Highlander crève littéralement le plafond. Comment Mulcahy a-t-il eu toutes ces idées ? À chaque fois qu’on voyage dans le temps, il utilise un nouveau concept. En revanche, je déteste les séquelles. À mon avis, seul le premier recèle cette dimension épique, cette émotion, cette sensibilité. Le personnage de Christophe Lambert était tellement seul ! Les suites n’ont pas compris ça, ce n’est que du bruit et de l’action sans le moindre poin [...]
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