Give me five Pascal Laugier
L'Ange de la vengeance
d’Abel Ferrara (1981)
« Je le vois en VHS, à douze ans… À l’époque, je ne sais pas que le cinéma peut être cette chose tourmentée, dérangeante… Je ressens la part de transgression dans ce que je n’appelle pas encore « cinéma d’exploitation », je suis mortifié et trouve cette sensation parfaitement irrésistible. Partant d’un postulat improbable – une muette va se faire violer deux fois dans la même journée (!!!) et se transformer en vengeresse anti-mâle, L'Ange de la vengeancetranscende son statut de série B déviante pour devenir une fable mélancolique sur la dualité « victime-bourreau » doublée d’un portrait du New York interlope d’avant Giuliani. Embrassant le sous-genre du « récit d’autodéfense » pour en devenir son parangon indépassable, le film n’a pas pris la moindre ride et son pouvoir de fascination sur moi est intact. »
Possession
d’Andrzej Zulawski (1981)
« Passage sur FR3, avec le carré blanc, je ne suis pas bien vieux, je vois ça en cachette de mes parents… Et je reste abasourdi. Ça, un film français ? Je n’y comprends rien mais ça n’a pas d’importance, la fascination est de l’ordre de la contamination. C’est le film qui me regarde, pas l’inverse. Depuis, je le revois régulièrement. À chaque fois, j&rs [...]
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madgabriel
le 07/05/2016 à 00:08good choice