Give me five Marcus Dunstan
SUSPIRIA DE DARIO ARGENTO (1977)
« C’est le premier film que j’ai vu en me cachant les yeux. Je l’ai découvert dans le chalet de mes parents, dans le Minnesota. Je suis allé dans un vidéoclub familial, à Grand Rapids, et ils avaient la VHS uncut au format « letterbox », ce qui était très rare à l’époque. À tel point que Fangoria en avait même parlé dans ses pages. Une fois la K7 en main, je l’ai regardée, mais comme mes parents et ma soeur dormaient dans les pièces à côté, j’ai dû me placer à quelques centimètres de la télé. Du coup, l’écran était aussi grand que celui d’un cinéma ! Dans ces conditions, voir la main de la sorcière envahir l’image, c’était à la fois magnifique et sauvage ! Et puis, il y avait cette musique agressive et ce Technicolor qui transcendait l’horreur. C’était incroyable… J’étais fasciné, intrigué et je mourais d’envie de faire des cauchemars après ça. (rires) Ce qui m’est d’ailleurs arrivé, j’ai même rêvé de la musique ! (il fredonne le thème) Dans chacun de mes films ou de mes clips, j’essaie de piquer un truc à Suspiria, Les Frissons de l’angoisse ou L’Oiseau au plumage de cristal. Que ce soit un effet sonore, ou cette photographie rouge et bleue… »
KINGPIN DE B [...]
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