Give Me Five Guillaume "Run" Renard

Le dessinateur/réalisateur de Mutafukaz ne pouvait pas passer à côté de l’exercice du Give Me Five. Voici donc sa sélection qui navigue entre existentialisme, aliens et mystère totoroien !

DONNIE DARKO DE RICHARD KELLY (2001)
« Je suis allé le voir 4 ou 5 fois à sa sortie. C’était la première fois de ma vie que j’avais l’impression qu’un film parlait directement à mon inconscient. Lors de la vision initiale, je n’avais pas saisi toutes les subtilités du scénar’, mais j’étais vraiment perturbé tout en trouvant ça génial. Notamment à cause de toutes ces superbes idées visuelles, comme le tatouage avec lequel se réveille Donnie. Le film a l’incohérence d’un rêve tout en conservant une continuité dans le récit, et arrive à te faire ressentir plein de sentiments parfois antagonistes. Quelque part, c’est un film parfait parce qu’il ne ressemble qu’à lui-même. C’est difficile d’en parler de manière très claire, parce que c’est une oeuvre très complexe, assez existentialiste, sur le destin, le sacrifice. En fait, j’aime tellement Donnie Darko que je ne veux plus le voir, parce que j’ai peur qu’il me mette dans un certain mood que je n’ai plus envie de ressentir. »


RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE DE STEVEN SPIELBERG (1977)
« Un choix classique, mais c’est tellement brillant. Ça raconte un événement majeur, mais le génie de Spielberg est de mêler à ça des histoires individuelles, intimes, et il excelle dans les deux domaines. Ce qui me touche particulièrement, c’est ce père qui détruit sa famille à cause d’une obsession irrationnelle. Quand j’ai vu le film enfant, je n’ai [...]

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