Give Me Five Fred Dekker
KING KONG DE MERIAN C. COOPER & ERNEST B. SCHOEDSACK (1933)
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« Sans hésiter, mon premier choix est King Kong, le film original de Cooper et Schoedsack sorti en 1933. J’ai dû le découvrir à l’âge de dix ans, peut-être même un peu plus jeune que ça. Je l’ai vu à la télévision, je suis au moins sûr de ça. Ce film est remarquable car il a ouvert une porte pour beaucoup de monde, moi y compris. King Kong m’a fait comprendre que les films pouvaient emmener le public dans des contrées inconnues, n’importe où, et pouvaient montrer absolument tout et n’importe quoi. Il y a une vieille tradition à Hollywood que l’on appelle le « Two-Hander » : des histoires basées sur deux personnes en train de discuter dans une pièce vide. Dans ce genre, on trouve tout un tas de films de détectives très simples, avec des enjeux très humains et très terre-à-terre. King Kong, c’est l’exact opposé de ça ! Ce film a été ma première expérience dans le domaine de la fantaisie. Plus tard, il m’a également impressionné par son rapport à la mythologie, digne de Homère ou Joseph Campbell. Le script embarque ses héros dans un voyage légendaire et initiatique, et le public est plongé avec eux dans ce monde nouveau. La connexion émotionnelle entre ce gorille géant et une jeune femme m’a évidemment marqué. Mais par-dessus tout, j’ai été intrigué par la technologie employée pour donner vie à Kong. J’ai essayé de répliquer dans ma chambre la stop motion et les techniques de rétroprojection de Willis O’Brien. C’est vous dire à quel point King Kong m’a influencé ! Ray Harryhausen, l’héritier de O’Brien, a lui aussi joué un grand rôle dans ma vie. Quand ils ont ressorti Le 7ème voyage de Sinbad au cinéma, je suis allé le voir tous les soirs pendant une semaine… »
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« Le film qui m’a le plus influencé dans ma carrière est sans doute
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