Give me five Eric Red
DUEL
DE STEVEN SPIELBERG (1972)
« Duel est un thriller au présent de l’indicatif, sans intrigue secondaire, sans caractérisation, où l’on ne voit jamais réellement le méchant, juste son camion. C’est un exercice purement linéaire, qui trouve justement toute sa puissance dans son économie. Duel a eu une influence majeure sur moi, car il m’a montré ce dont on peut se passer en tant que scénariste. J’ai vu Duel enfant à la télévision, et même sur petit écran, j’ai été impressionné par la manière dont ils avaient dégraissé la narration pour ne garder que le meilleur. Pour moi, ça a toujours été la formule idéale. Duel a très consciemment inspiré Hitcher et 100 Feet, dans lesquels je n’ai utilisé aucune intrigue secondaire, et dont l’action non-stop était pensée pour ne jamais laisser souffler le spectateur entre deux situations. »
L’EXORCISTE
DE WILLIAM FRIEDKIN (1973)
« L’Exorciste a créé un nouveau standard de crédibilité dans le cinéma d’horreur. C’est aussi la meilleure histoire horrifique jamais contée, à mon avis. Les trucs démoniaques qui arrivent à cette petite fille sont d’une transgression choquante, quelle que soit l’époque. J’admire la véracité des personnages, et leurs réactions crédibles face aux événements surnaturels. Tout sonne vrai, d&r [...]
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