
Give me five Edward Neumeier
LAWRENCE D’ARABIE DE DAVID LEAN (1962)
« À l’âge de 14 ans, au début des années 70, un ami m’a dit qu’il voulait emmener une fille au cinéma, et cette fille me plaisait. Lawrence d’Arabie ressortait dans les salles : c’est ce film qu’ils devaient aller voir. Ça durait trois heures et demi, et je n’en avais jamais entendu parler auparavant. J’y suis allé pour faire un truc d’ado un peu débile : foutre en l’air le rencard de mon pote. J’ai marché jusque là-bas depuis chez-moi ; je n’avais pas de voiture. J’ai dû traverser un interminable chemin de terre pour me rendre à l’autre bout de la ville. Quand je suis arrivé, il n’y avait presque personne dans la salle. Mon pote et la fille en question n’étaient pas venus. Il n’y avait donc que moi et ce film. J’ai donc décidé de regarder Lawrence d’Arabie, et ça a été une expérience religieuse. Je n’ai plus jamais repensé à cette fille. J’ai été comme frappé par la foudre. Je n’ai plus été tout à fait le même après ça. À l’évidence, j’ai beaucoup repensé à Lawrence d’Arabie quand j’ai écrit le scénario de Starship Troopers. Il y a même une référence directe. Au milieu de la scène du match de football, Johnny pense à Carmen, qui est en train de discuter avec un autre garçon. Dizzy frappe Johnny sur la tête en lui disant : « You’re drifting ! ». C’est une réplique qu’Ali sort à Lawrence [...]
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