Give Me Five Bruce Nicholson Superviseur VFX
2001, L’ODYSSÉE DE L’ESPACE
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DE STANLEY KUBRICK (1968)
« C’est probablement le film qui m’a donné envie de faire carrière dans les effets visuels. Il a donc eu une très grande influence sur moi. C’était la première fois qu’un long-métrage majeur produit par un grand studio hollywoodien ressemblait à une oeuvre indépendante ; ça m’a ouvert les yeux sur les possibilités offertes par le 7e Art. Je l’ai découvert à sa sortie en salles, je devais avoir 20 ans. Ce fut une révélation. C’était vraiment avant-gardiste et même révolutionnaire : tous les films de science-fiction qui étaient sortis avant ça n’avaient pas du tout ce niveau de crédibilité extrême. J’ai voulu savoir comment ils avaient créé tout ça. Je ne sais pas si une séquence en particulier m’a marqué. C’était tout le film, en fait. L’ampleur des trucages était folle, de même que la réalité qu’ils avaient créée à l’écran. Tous les éléments s’additionnaient pour offrir au spectateur une expérience unique. Sur La Guerre des étoiles, j’ai eu la chance de travailler avec John Dykstra, qui avait commencé comme assistant de Douglas Trumbull, le cosuperviseur des effets visuels de 2001… Et quelque temps plus tard, j’ai collaboré avec Trumbull lui-même sur Rencontres du troisième type. La Guerre des étoiles était mon premier long-métrage, je travaillais dans le département du compositing optique. J’ai passé un entretien avec John Dykstra et le superviseur du compositing, et ç’a été un grand moment pour moi. À l’époque, il y avait beaucoup de pression sur nos épaules, en particulier sur celles de John car on avait pris beaucoup de retard. C’était incroyable pour moi de voir ce qu’ils essayaient de réaliser. Ils avaient conçu de nouveaux équipements pour ce film ; c’était le début des ordinateurs au cinéma, notamment dans la gestion de la caméra. J’ai donc eu la chance de participer à un projet aussi spécial et révolutionnaire que 2001, l’odyssée de l’espace. J’ai travaillé pendant six mois sur La Guerre des étoiles et à la fin, j’ai entendu dire qu’ils avaient besoin d’aide chez Future General, la société de Douglas Trumbull. Ils planchaient sur la postproduction de Rencontres du troisième type depuis quelque temps déjà, et ils avaient besoin de boucler en deux mois. J’ai rencontré Richard Yuricich, qui avaient déjà travaillé sur le compositing et les mattes de 2001
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