Alors que le monde est victime d’une épidémie transformant les humains en morts-vivants, Luke tente de venir en aide aux personnes attaquées dans les rues de sa ville. Durant une mission, le jeune homme est sauvé par Bena, son ancienne petite-amie avec qui il décide de se cacher dans un camp de fortune. Sur place, ils croisent la route d’un flic qui ne sera pas de trop pour leur filer un coup de main lorsque les lieux sont pris d’assaut par une horde de zombies… Écrit et réalisé par Hamid Torabpour, Zombies se définit comme une série B « fun et sanglante », une œuvre référentielle qui permet à son créateur de rendre hommage à tout un pan du cinéma de genre qu’il affectionne particulièrement. Le tout avec seulement quelques milliers de dollars en poche mais une bonne dose d’énergie : « Chaque jour comportait son lot de soucis. Le tournage d’un film est une expérience très collégiale donc il faut savoir naviguer », reconnaît le metteur en scène qui n’a bénéficié que d’une trentaine de jours pour emballer son projet. « Mais qu’il s’agisse de l’organisation des décors au casting en passant par la météo, tout s’est bien passé. Et quand ça se passait mal, il fallait se retrousser les manches et vite trouver des solutions ! » Ce film produit par Cameron Romero (fils de George, spécialisé dans la conception de titres exploitant le nom de son regretté paternel) permettra également aux fans de retrouver Tony Todd, vieux routier croisé dans des œuvres aussi diverses que Candyman, La Nuit des morts-vivants et Destination finale.