Pour ses débuts derrière la caméra, l’Anglais Paul Stephen Mann s’approprie l’image du fameux Popeye pour les besoins de Shiver Me Timber, un film d’horreur dont le synopsis est le suivant : « Dans le nord de la Californie, au cours de l’été 1986, Olive Oyl, accompagnée de ses amis obsédés par le cinéma et de son frère Castor, se lance dans un voyage de camping unique pour assister à l’éblouissante pluie de météores accompagnant l’arrivée de la comète de Halley. Mais ce qui commence comme une soirée sereine d’observation des étoiles se transforme rapidement en un cauchemar déchirant lorsqu’un météore de la comète transforme Popeye en une machine à tuer terrifiante et imparable… » Autant dire qu’on est très loin de l’univers de l’adaptation officielle pondue par Robert Altman dans les années 80, ce Shiver Me Timber lorgnant plutôt du côté des délires sanglants du type Winnie-the-Pooh : Blood and Honey qui revisitait également un personnage culte de la littérature pour enfants pour en tirer quelque chose de… différent.