L'histoire de La Belle et la Bête, on la connaît. Belle, jeune fille rêveuse et passionnée de littérature, vit avec son père, un vieil inventeur farfelu. S'étant perdu une nuit dans la fôret, ce dernier se réfugie au château de la Bête, qui la jette au cachot. Ne pouvant supporter de voir son père emprisonné, Belle accepte alors de prendre sa place, ignorant que sous le masque du monstre se cache un Prince Charmant tremblant d'amour pour elle, mais victime d'une terrible malédiction. Si le choix de Dan Stevens (The Guest, Downton Abbey) dans le rôle de la Bête et de Luke Evans (Le Hobbit : La Bataille des Cinq Armées) dans celui de Gaston ne posent pas problème, on n'en dira pas autant pour ce qui est d'Emma Watson, que sa carrière post-Harry Potter (Noé, Régression, Colonia...) a révélé être une bien piètre comédienne. Pour ce qui est du réalisateur Bill Condon (à qui l'on doit le dyptique final de Twilight), il semble bien que DIsney lui a demandé de reproduire quasiment plan par plan la version animée de 1991, théorie qui se tient d'autant plus que le compositeur Alan Menken a été rappelé pour actualiser sa musique. Pas sûr, donc, que le résultat soit à la hauteur du solendide Cendrillon de Kenneth Branagh. Réponse dans les salles françaises le 22 mars 2017.