
Ça, chapitre II d'Andy Muschietti
Ça, chapitre II
Découvrez comment Ça se termine » proclame finement l’affiche en jouant sur un titre réduit à un pronom d’une seule syllabe. Blague à part, rarement un film aura été aussi attendu dans le domaine du cinéma fantastique et d’horreur. D’abord, Ça premier du nom n’est rien moins que le plus grand succès du genre au box-office mondial. Et surtout, ce second volet promet de se coltiner enfin à la structure très particulière du roman original – pour le dire simplement, l’important n’est pas que ça se termine, mais que ça recommence.
L’énorme pavé de Stephen King se distingue en effet par une narration se développant en parallèle sur deux époques. D’anciens amis d’enfance, qui se sont perdus de vue depuis belle lurette, reçoivent l’appel de l’un d’eux, qui les presse de revenir dans leur ville d’origine (Derry, dans l’État du Maine) pour honorer le serment qu’ils ont prononcé quand ils étaient gamins. Et à mesure qu’ils se remémorent des souvenirs qu’ils avaient totalement occultés, les faits passés sont racontés dans des pages intercalées dans le récit contemporain. L’été de leurs 12 ans, les héros se sont rendu compte que Derry était habitée par une entité démoniaque que, faute de mieux, ils ont appelée « Ça ». La chose, qui prend parfois la forme d’un clown ricanant dénommé Grippe-sou (Pennywise en VO), a notamment tué le frère cadet du leader du groupe, Bill. Pour le venger, les préados – qui se sont baptisés par autodérision « le Club des Ratés » – se sont alors ligués pour éliminer le terrible Ça…
LA MÉDAILLE ET SON REVERS
Par commodité, le chapitre 1 se limitait à relater ces événements situés 27 ans en arrière, à l’issue desquels les kids parvenaient à terrasser la bête, puis se juraient de remettre le [...]
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