Be my guest !
Avec The Guest, vous adoptez un style beaucoup plus maitrisé et cinématographique que sur A Horrible Way to Die et You're Next. Est-ce que cela a changé votre manière de travailler sur le tournage ?
À ce stade, j'ai senti que ça devait arriver. À l'origine, j'ai utilisé la caméra à l'épaule pour des raisons pratiques. Je devais choper mes plans rapidement, il me fallait être efficace et travailler vite. Mais lorsque j'ai enfin pu avoir le budget pour bénéficier de plus de joujoux, je me suis dit qu'il fallait que j'essaie quelque chose d'autre et The Guest était le film parfait pour ça. David, le personnage principal, est comme un robot. Il aborde les choses avec stoïcisme. Je ne pensais pas forcément à quels genres de plans John Carpenter aurait composé, mais plutôt à m'adapter à la personnalité de David d'un point de vue visuel.
À ce titre, l'une des réussites du film est la manière dont vous placez les personnages au coeur de l'intrigue. Ce sont leurs réactions à l'arrivée de David qui permettent à l'histoire d'avancer.
Oui. Le scénario de Simon (Barrett – NDLR) était vraiment bon, donc j'ai essayé de rester hors de son champ d'activité et de ne pas styliser les choses à outrance. Beaucoup de cinéastes savent faire de belles images, mais ace qui compte ce sont les personnages. C'est ça le moteur d'un bon film.
The Guest a beau être parfois très drôle, ce n'est pas une parodie pour autant...
Vous savez, beaucoup de films jouent la carte de l'humour rétro au point de se perdre dans les clins d'œil complices et nostalgiques un peu vains. Pour moi, l'aspect eighties de The Guest est affiché, mais ça ne m'a servi QUE de point de départ. On utilise des musiques et des décors qui pourraient sortir des années 80, tout c [...]
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